Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

l'oiseau lire - Page 13

  • Retrouver le petit frère. Le nouveau roman de Gisèle Bienne

    DSC00904.JPGRetrouver le petit frère
    Ecole des Loisirs, Medium, 15,00€
    Une promenade le long de la route vers la forêt, vers l’étang. Comme d’habitude elles font rire Odilon le petit frère et puis le laissent quelques minutes dans sa poussette. « On va voir les canards, on revient dans cinq minutes. » Mais à leur retour, la poussette est vide et une voiture rouge s’éloigne. 
     
    Que s’est-il passé ?

    Malgré les recherches, Odilon ne sera pas retrouvé. La famille est anéantie. Emma, l’ainée, se sent responsable. Comment se construire, traverser les jours, les mois, les années alors que la police – et même sa meilleure amie – mettent son témoignage en doute ?

    Pour se souvenir, pour rester en contact avec Odilon, Emma se réfugie au grenier où sont rangées les affaires d’Odilon. Elle est persuadée qu’un jour, elle le retrouvera. Dès sa majorité, dès la liberté, elle le cherchera. En attendant, elle continue ses études et rencontre Fabian. Ils s’aiment. Il la soutient et, bac en poche, lui trouve un petit boulot de vacances dans le sud de la France où Emma est persuadée de retrouver Odilon. Comme souvent avec Gisèle Bienne, l’émotion est au cœur du roman. Comment vivre après la disparition d’un enfant ? Ce n’est pas un deuil, c’est un manque permanent, une interrogation, un espoir, et pour Emma la culpabilité. Pourtant c’est l’espoir de retrouver Odilon qui la guide et finalement peut-être a-t-elle raison…

    Un très beau roman

    Annie

  • Les Dévoreurs de livres. De belles rencontres par Sandrine Beau

    150129Evreux25_BarreenOuche.jpg

    "Les rencontres ont été magnifiques, avec des classes qui les avaient bien préparées en amont (et qui pour certaines m’ont même gâtée avec des cadeaux !)"

    150129Evreux12_Bernay.jpg

    Une des maquettes réalisées

    à partir de scènes du roman Toute seule dans la nuit, par la classe Everest du collège  Jeanne d’Arc de Bernay

     

    150205 dévoreurs2015 (1).jpg

    Les enfants du collège Evarist Galois à la médiathèque de Breteuil sur Iton

     

    "Je ne sais pas si je retournerai dans l’Eure, (au mois de juin, pour aller chercher le Prix des Dévoreurs, par exemple ;-) mais si c’est le cas, sachez-le, dès à présent, ce ne sera pas une punition"

     

    Et pour en savoir plus sur ces belles rencontres, le blog de Sandrine
     
    http://sandrinebeau.blogspot.fr/2015/01/cest-comment-une-rencontre-avec-des.html

    http://sandrinebeau.blogspot.fr/2015/02/le-prix-des-devoreurs-suite.html

     

  • Lettre à Marion

     

    Marion a reçu un

    extraordinaire cadeau

    Une lettre

    et quelle lettre

     

    marion brunet,evreux,dévoreurs de livres,prix littéraire

     

  • Marion Brunet rencontre ses lecteurs

    Dans le cadre du prix des dévoreurs 2014,

    Marion Brunet

    est venue expressément de Marseille

    pour rencontrer les élèves de CM2 et 6ème

    qui participent à cet événement.

     

    DSC00890.JPG

     

     

    DSC00887.JPG

    Les enfants ont pu dialoguer avec Marion.

    Elle leur a en avant-première lu, les deux premiers chapitres de la suite des aventures de Yoan, Abdoul et La Boule dans

    L'Ogre au Pull rose griotte

    Entre deux rencontres Marion Brunet a répondu aux questions d'Annie

    L'interview

    ICI

     

    dévoreurs de livres,evreux,librairie,marion brunet

     

    L'Ogre au Pull vert moutarde, éditions Sarbacane, coll. Pépix, 9,90€
    L'Ogre au Pull rose griotte, éditions Sarbacane, coll. Pépix, à paraître le 4 mars 2015

    Marion Brunet est également auteure de romans pour grands ados :

     

    dévoreurs de livres,evreux,librairie,marion brunet

     

    Frangine, Dans les dévoreurs 3ème en 2013, éditions Sarbacane, coll. Exprim', 14,90€
    La Gueule du Loup, éditions Sarbacane, coll. Exprim', 15,50€
  • L'embrigadement dans l'Histoire

     L'Histoire nous montre que des hommes ont su manipuler

    la jeunesse pour l'envoyer vers la mort,

    celle que l'adolescent subira ou donnera

     

    Envol pour le paradis

    Jean-Marie Defossez - Bayard Jeunesse - 11,90€

    DSC00879.JPGAllemagne 1942, Adolf Hitler règne en maître incontestable, Arthur, un jeune paysan, protégé par ses parents ignore tout du Nazisme, mais un jour il est obligé d’intégrer les jeunesses hitlériennes. Au début, grâce à son ami Heinz il résiste en faisant juste ce qu’il faut pour ne pas être sanctionné. Mais Heinz, avec sa tignasse charbon est un « sous homme », et un jour il sera emmené. C’est un déchirement pour Arthur et il se promet que jamais il ne deviendra nazi, que jamais il ne méprisera ceux qui sont différents de lui. Mais l’endoctrinement c’est aussi profiter des faiblesses des hommes et le lieutenant « Pleindegaz » lisant les lettres qu’Arthur envoie à ses parents (et qui jamais ne partent) sait que son rêve est de voler, et sa passion, les avions. Il va se servir de cette passion afin qu’Arthur accepte de donner le meilleur de lui-même pour devenir pilote. Peu à peu Arthur en vient à admirer Hitler et à accepter de donner sa vie pour l’Allemagne.

    Un roman intéressant car le parcours d’Arthur montre comment l’embrigadement peut changer un être humain et comment tant de jeunes ont accepté le nazisme.

     

    Une arme dans la tête

    Claire Mazard - Flammarion - Tribal - 10,50€

    DSC00873.JPGIl est le guerrier Conan l’Effaceur. Il a quinze ans. Il fuit pour se sauver des hommes qui l’ont enlevé il y a quatre ans, qui l’ont drogué, qui l’ont transformé en tueur et qui viennent de tuer son ami Wamba, enlevé en même temps que lui. Une rencontre salvatrice lui permet de fuir l’Afrique où sa vie est en danger. Il se retrouve en France pris en charge dans un foyer. Retour à l’école, projets d’avenir, Conan a retrouvé son vrai nom et doit enfouir son terrible passé.  Mais comment se libérer des images de mort qui le harcèlent, de la cruauté subie et donnée ? La rencontre avec la poésie d’Apollinaire ouvrira au jeune homme un pont vers une autre vie possible.
    Le récit écrit à la première personne déroule le drame du héros avec des phrases courtes, ciselées, passionnées, révoltées. Un ouvrage essentiel à faire lire aux adolescents, aux adultes, qui souligne sans y toucher l’importance des rencontres, de la littérature, de la poésie.

     

    Je t'enverrai des fleurs de Damas

    Frank Andriat - Mijade - 7,00€

     

    DSC00871.JPGRetour de vacances. Au collège une nouvelle qui fait l'effet d'une bombe:Wassim et Othmane 15 ans sont partis combattre en Syrie. Le roman commence par une lettre de Myriam où elle dit sa douleur, son incompréhension, Wassim était son ami, son amour et elle n'a rien vu venir. Un roman à plusieurs voix, les lettres de Myriam, ses réflexions, ses interrogations, sa peine, sa colère. Et à la réception des lettres, les réactions ,  l'émotion de son professeur de français surnommé « Bébé cougnou » . Nous partageons aussi les pensées des autres professeurs, des autres élèves et le journal de Youssef. Cet univers clos donne un éclairage extraordinaire sur l'embrigadement, sur la souffrance, l'incompréhension, la révolte de ceux qui restent.

    Je t’enverrai des fleurs de Damas, est une œuvre littéraire, paru en septembre 2014, un témoignage loin de la caricature souvent donnée des jeunes de banlieues. Wassim et Othmane, adolescents bien éduqués, appartiennent à de bonnes familles, ouvertes, cultivées :

    « J'ai l'impression que ma religion et mon dieu peuvent être utilisés par des gens mauvais et ça me cause une grande peine. Les paroles qui me guident peuvent aussi servir à tuer si on les entend mal, si on les lit mal. J'imagine que c'est ainsi que Wassim s'est fait piéger, lui, l'idéaliste qui rêvait d'un monde meilleur où chacun s'engage pour son prochain » Myriam

     

  • L'opéra volant Carl Norac et Vanessa Hié

    Carl Norac et Vanessa Hié

     

    livres,dédicaces,interview

     

    "Montrer la beauté est une façon de résister"

     

    Carl Norac et Vanessa Hié étaient à la librairie L'Oiseau Lire, samedi, pour dédicacer leur album, L'Opéra volant, paru aux éditions Rue du Monde. Entretien sur l'art et la liberté.

    Comment est née votre collaboration sur cet album ?

    Vanessa Hié : J'avais dessiné des portraits d'oiseaux costumés et je les ai montrés à Alain Serres (éditeur de Rue du Monde, ndlr). J'avais envie de travailler avec Carl Norac et Alain Serres m'a parlé de lui. Il lui a montré mes dessins.

    Et ces oiseaux vous ont fait penser à une troupe d'artistes...

    Carl Norac : Oui, quand j'ai vu ces oiseaux, leurs costumes, j'ai pensé à la liberté. Celle de l'oiseau et celle de l'artiste. Le tour du monde de cette troupe, d'abord mal perçue par les villageois avant d'être acceptée, montre bien l'importance de la culture.

    Comment avez-vous reçu le texte de Carl Norac ?

    Vanessa Hié : Comme une évidence ! Ces oiseaux costumés ne pouvaient vivre que dans une troupe de théâtre.

    Souvent, l'illustrateur dessine à partir d'un texte, dans cet album, c'est l'auteur qui a dû écrire à partir d'images. Est-ce une contrainte ?

    Carl Norac : Ces oiseaux m'ont plu, je les ai tout de suite imaginés dans une troupe d'artistes. Comme dans tous mes livres, il y a une part d'éléments autobiographiques. Quand j'étais jeune mes parents avaient une troupe de théâtre ambulant qu'on démontait et remontait. On écrit pour les enfants et pour la part de l'enfant qui est encore en nous. pour moi, l'important est de travailler la narration, la symbolique d'un texte et l'affectif pour faire passer certaines valeurs, pour qu'il y ait un contenu.

    Aujourd'hui, à la suite des attentats et du climat qui règne en France, pensez-vous avoir un rôle à jouer vis-à-vis des jeunes ?

    Vanessa Hié : On en a beaucoup parlé entre auteurs et illustrateurs. J'ai repensé à mon travail et si je n'ai pas le courage des caricaturistes, je pense que mon rôle est de rendre le monde moins moche.

    Carl Norac : Oui, montrer la beauté est une façon de résister. La provocation est un autre moyen.

    Vous aimeriez faire un livre pour expliquer aux plus jeunes ce qu'il s'est passé ?

    Carl Norac : Il y a dix ans, après les attentats de Madrid, j'ai écrit un livre, Le géant de la grande tour, qui parlait du terrorisme et des attentats du 11 septembre aux États-Unis. C'était une fable où la sagesse des hommes fait taire la violence. J'ai donné beaucoup d'interviews sur ce livre en France et en Belgique mais le livre ne s'est pas du tout vendu. Ce n'est pas facile d'entrer dans une librairie en demandant un livre sur le terrorisme...

    Alors comment en parler ?

    Il faut faire attention à ne pas faire un parallèle trop facile et mal perçu et surtout ne pas manipuler les enfants. Et depuis quelque temps, il y a des thèmes plus délicats à traiter. Regardez la polémique autour du livre Tous à poils (album sur la nudité dénoncé par l'élu UMP Jean-François Copé, ndlr)... Je pense qu'il ne faut pas se censurer, on peut aborder beaucoup de sujets dans les contes et surtout continuer à faire des livres drôles. Savoir prendre de la distance grâce à l'humour et savoir rire de soi.

    Entretien : Béatrice Cherry-Pellat

     

    Vous pouvez écouter l'émission concernant

    Carl et Vanessa

     ICI


     

     

  • Carl Norac et Vanessa Hié en dédicace

    Lire rend libre

    La liberté de la presse c’est la nôtre

     

    charlie.jpg

    difficile après ce mercredi noir de faire la fête

    pourtant la vie continue

    et nous vous invitons

    samedi 17 janvier

    à une rencontre dédicace

    avec

    Vanessa Hié et Carl Norac

    pour

    l’Opéra volant

    Un hommage flamboyant au monde des artistes, aux gens du spectacle…et à tous les amoureux du fascinant monde des oiseaux.

    full_opera-volant.jpg

    Oisel sort de son œuf complétement émerveillé par ce monde qui l’entoure. Et il le sait, quand il sera grand, il sera artiste ! Mais il faut bien gagner sa graine en attendant la célébrité. Maçon de nid, cueilleur de fruit ou gardien d’oisillons… Rien ne lui convient ! Une cigogne lui confie  un travail délicat, emmener Léna, une petite fille, à la ville. Sur la route difficile, Oisel et Léna font la connaissance d’une troupe d’artistes. Dès lors le chemin se fait en chantant et en dansant ! Mais la ville s’avère très peu accueillante pour les troubadours… L’oiseau et ses compagnons contraints d’abandonner l’enfant  partent sur les routes avec leur Opéra Volant, mais Oisel pense sans cesse à Léna.

    Un très beau texte de Carl Norac, poétique et sensible sur la vie d’artiste avec des personnages haut en plumes colorées ! De belles illustrations de Vanessa Hié qui maîtrise parfaitement sa technique de peinture et de collage. Le mélange des couleurs et des motifs donnent vie à cette troupe d’oiseaux artistes, dans un esprit victorien.

    Charlotte

     

    opera volant.JPG

    L'Opéra volant

    Rue du monde

    22,90€

     

    vanessa Carl.JPG

     

     Carl et Vanessa

    Samedi 17 janvier de 11H à 12H

    et de 14H à 18H

     


     

  • Très belle année 2015

    Nous vous souhaitons pour cette nouvelle année

    bonheur, santé, lectures...

    de très belles lectures

     

     

    CARTE-MARTINE-MAIL.gif 

     

     

     

     

    « Je ne veux pas que ma maison soit

    murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées,

    mais qu’y circule librement la brise que

    m’apportent les cultures de tous les pays. »

    Gandhi

     

     

    in :Vive la liberté

    Poés’idéal

    Editions Bruno Doucey

     

     

     

     

     

  • Coups de coeur!

    Besoin d'idées de dernières minutes?

    Voici quelques coups de cœur :

    DSC00728.JPG

    Bonne journée

    Olivier Tallec
    éd. Rue de Sévres
    14,00€

    DSC00737.JPG

    DSC00738.JPG

    DSC00739.JPG
    Petit illustré des gros clichés d'Hollywood

    Allan Barte
    éd. Jungle
    9,90€

    DSC00741.JPG

    DSC00742.JPG

    Le meilleur livre pour apprendre à dessiner une vache

    Héléne Rice & Ronan Badel
    éd. T.Magnier
    10,90€

    DSC00729.JPG

    Le chevalier de ventre-à-terre

    Gilles Bachelet
    éd. Seuil
    15,00€

    DSC00730.JPG

    L'opéra Volant

    Carl Norac & Vanessa Hié
    éd. Rue du Monde
    22,90€

    DSC00733.JPG

    DSC00734.JPG

    DSC00744.JPG

    Louve

    Fanny Ducassé
    éd. T.Magnier
    13,90€

    DSC00745.JPG

    Livre CD:

    DSC00747.JPG
    Les instruments de pipo

    Mathieu Prual & Delphine Chedru
    éd. Didier Jeunesse
    13,10€

    DSC00748.JPG

    Steve Waring

    illustré par Thomas Baas
    éd. Des Braques
    18,30€

    DSC00749.JPG

    Petites histoires du monde

    Jean-Claude Carrière & Anna Forlati
    éd. Bulle de Savon
    20,90€

    Chronique ici

    DSC00750.JPG

    Halb, l'autre moitié

    Sigrid Baffert, Elsa Zylberstein, Barroux & Alexis Cieslo
    éd. Des braques
    18,30€

    DSC00751.JPG

    Je chante avec mon bébé

    Agnès Chaumié
    éd. enfance et musique
    29,90€

    DSC00752.JPG

    Lo Hadi, comptines et berceuses Basques

    éd. Didier jeunesse
    23,80€

     

     

  • Coups de coeur de France

    Clémentine n'aime que le rouge
    Krystyna Boglar
    La Joie de lire, 10,90€DSC00632.JPG

    Trois enfants passent leurs derniers jours de vacances dans un village au bord de la forêt. Au cours d’une promenade ils trouvent Macédoine,  fillette égarée après être partie à la suite d’une mystérieuse « Clémentine ».  Ils s’enfoncent dans la forêt à la recherche de celle qu’ils pensent être la sœur de la fillette. En réalité Clémentine est une éléphante et Macédoine la fille d’un directeur de cirque.

    Un livre très bien écrit mais dont le style date (1970). L’histoire destinée à de jeunes enfants  demande un niveau de lecture d’enfants qui se lasseront d’une action qui traîne en longueur. Avec un texte plus ramassé et dynamique accompagné des illustrations très drôles  de B. Butenko, on pourrait réaliser un album très réussi et plus adapté au lectorat d’aujourd’hui.  

     

    L'été où papa est devenu gay
    Endre Lund Eriksen
    Thierry Magnier, 17,90€

    DSC00639.JPGLes parents d’Arvid viennent de divorcer. L’argent manque pour passer des vacances en Espagne. Arvid et son père installent leur caravane sur les bords d’un fjord norvégien. A côté, habite un homme notoirement homosexuel qui vit avec sa fille. Horreur ! Arvid se rend compte que son père est attiré par le voisin. Il va tout faire pour contrecarrer les initiatives des deux hommes.

    En prenant connaissance du journal d’Arvid, nous l’accompagnons dans sa surveillance maladroite de son père, ses émois d’adolescent immature envers la jeune fille plus avertie que lui. Les initiatives successives d’Arvid font un récit un peu longuet mais l’ouvrage évoque avec pertinence et humour l’indétermination possible que chacun peut ressentir vis-à-vis de l’un ou l’autre sexe surtout au moment de l’adolescence et plaide avec générosité pour la plus grande tolérance.

     

    Une arme dans la tête
    Claire Mazard
    Flammarion, 10,50€

    DSC00638.JPGIl est le guerrier Conan l’Effaceur. Il a quinze ans. Il fuit pour se sauver des hommes qui l’ont enlevé il y a quatre ans, qui l’ont drogué, qui l’ont transformé en tueur et qui viennent de tuer son ami Wamba, enlevé en même temps que lui. Une rencontre salvatrice lui permet de fuir l’Afrique où sa vie est en danger. Il se retrouve en France pris en charge dans un foyer. Retour à l’école, projets d’avenir, Conan a retrouvé son vrai nom et doit enfouir son terrible passé.  Mais comment se libérer des images de mort qui le harcèlent, de la cruauté subie et donnée ? La rencontre avec la poésie d’Apollinaire ouvrira au jeune homme un pont vers une autre vie possible.

    Le récit écrit à la première personne déroule le drame du héros avec des phrases courtes, ciselées, passionnées, révoltées. Un ouvrage essentiel à faire lire aux adolescents, aux adultes, qui souligne sans y toucher l’importance des rencontres, de la littérature, de la poésie.

     

    Nola
    Florence Aubry
    Mijade, 8,00€DSC00637.JPG

    Nola est lycéenne en classe de 1ère. Ce matin-là, pas de cours, Nola se rend dans une clinique pour une IVG. Elle a passé toutes les étapes préliminaires à l’intervention. Elle est déterminée. Sa mère l’accompagne jusqu’à la salle d’attente et traverse avec elle le groupe d’opposants à l’avortement qui se relaient devant l’entrée. Elles ne savent pas qu’elles ne se reverront qu’après un drame et des journées d’angoisse pendant lesquelles Nola se remémorera les évènements qui l’ont menée jusqu’à ce jour. Lorsque le cauchemar sera terminé, Nola aura-t-elle encore la liberté de choisir son destin ?

    Le roman alterne entre le récit de Nola prisonnière de deux fanatiques anti-avortement et celui d’un de ces deux personnages, un jeune homme entraîné dans cette action violente par un dangereux déséquilibré. Pas de jugement de la part de l’auteur. Les deux récits déroulent les évènements qui ont mené Nola à se laisser piéger jusqu’à une unique relation et l’agresseur négligé par des parents irresponsables, à se laisser manipuler par un homme au passé violent.

    Un livre fort, dur, mettant en évidence jusqu’où peut mener le fanatisme. Il permet en outre de poser le problème de la raréfaction des lieux ressources pour les femmes souhaitant interrompre une grossesse non désirée.  

     

    Retrouvez et commandez
    les livres sur notre
    site www.loiseaulire.fr