Malgré les recherches, Odilon ne sera pas retrouvé. La famille est anéantie. Emma, l’ainée, se sent responsable. Comment se construire, traverser les jours, les mois, les années alors que la police – et même sa meilleure amie – mettent son témoignage en doute ?
Pour se souvenir, pour rester en contact avec Odilon, Emma se réfugie au grenier où sont rangées les affaires d’Odilon. Elle est persuadée qu’un jour, elle le retrouvera. Dès sa majorité, dès la liberté, elle le cherchera. En attendant, elle continue ses études et rencontre Fabian. Ils s’aiment. Il la soutient et, bac en poche, lui trouve un petit boulot de vacances dans le sud de la France où Emma est persuadée de retrouver Odilon. Comme souvent avec Gisèle Bienne, l’émotion est au cœur du roman. Comment vivre après la disparition d’un enfant ? Ce n’est pas un deuil, c’est un manque permanent, une interrogation, un espoir, et pour Emma la culpabilité. Pourtant c’est l’espoir de retrouver Odilon qui la guide et finalement peut-être a-t-elle raison…
Un très beau roman
Annie