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Il y a longtemps que nous attendions ce roman de Pierre Leseigneur car nous avons suivi son entrée en littérature et je dois avouer que nous n'en sommes pas peu fiers. Hé oui, c'est avec le Prix des Dévoreurs qu'il est devenu lecteur, et il se souvient, c'était avec La rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat, et un peu plus tard avec Bjorn le Morphir de Thomas Lavachery. Après il eut l'écriture dont il à découvert le plaisir avec une enseignante de Français qui lui a fait écrire (à lui et aux autres élèves de sa classe) des poèmes. Puis il y eut des chanteurs comme Grand corps malade, et puis les soirées poétiques avec Franca Maï.
Un grand père au fond de sa chambre d’hôpital, sa seule attente est la visite de sa petite fille Kasia, qui lui parle, lui sourit et ainsi l’encourage àvivre. Elle va notamment lui raconter son périple dans cette Pologne qui lui tient à cœur. A son tour il va entreprendre son propre voyage, faire ses propres rencontres. Dans ce premier roman, au thème très original, Pierre fait ses premiers pas dans le petit monde fermé de la littérature. Espérons que ce ne soit pas les derniers.
Claude K;Dubois a rencontré trois classes de La Madeleine
La Madeleine, quartier "sensible"
Pour nous ce jour là, un quartier, des écoles, où il se passe des choses extraordinaires
A l'école Joliot Curie
les enfants avaient illustré au fusain et mis en voix l'histoire d'Akim
Une question qui est revenue dans chaque classe:
Dans quelle guerre vit Akim ont demandé les enfants :
J'ai voulu parlé des enfants qui vivent quand c'est la guerre dans leur pays, ou la guerre autour d'eux, mais c'était un peu compliqué à faire parce que il y a déjà des livres sur la guerre et j'avais envie de prendre ce livre d'une façon un peu particulière, de donner l'impression que l'on était cet enfant là, sans raconter beaucoup de choses mais avec beaucoup d’images. J'avais envie de donner les impressions que peut avoir cet enfant, un petit enfant qui se retrouve seul, il a perdu sa famille, plus rien n'existe, tout est détruit. J'avais envie de raconter cette histoire là. Et puis tout à coup, un petit déclic dans ma tête et j'ai enfin pu réaliser cet album qui est un livre important pour moi car il y a dedans tout l'amour que j'ai pour les enfants, et tout l'amour que j'ai pour les gens, pour les personnes qui vivent dans la peur, les personnes qui souffrent, et particulièrement les enfants car ils ne sont pas responsables du monde des adultes. Akim ne comprend pas ce qu'il lui arrive, c'est un enfant, il s'amuse, il joue, il a ses amis et tout d'un coup il se retrouve pris dans quelque chose d'incompréhensible pour lui. Et moi, ça me fait mal au cœur, alors j'avais envie d'en parler
Une question toute simple, une réponse qui a touché les enfants impliqués dans le Prix Janusz Korczak, un prix,pour un jury d’enfants en hommage au défenseur de leur droit au respect et à la protection .
Les enfants de la classe de CM2 de Mr Le Garrec de l'école Michelet avaient un extraordinaire cadeau pour Claude. Une déambulation poétique...Soudain, ils se sont levés, ils ont pris la parole, et dit, des poèmes. C'était magique, on assistait à un ballet poétique, ils se mouvaient, prenaient la parole comme des professionnels.
Et l'après-midi
A la bibliothèque de quartier
les questions étaient "très préparées" car enregistrées pour une émission que vous pourrez écouter bientôt sur Principe Actif
il faut vous dire que le matin aussi nous aurions du être à la bibliothèque mais les dangers de l’éclipse
Par un froid glacial, les élèves du collège Rosa Parks attendent le début des cours à l’abri du préau. La grippe, la gastro ont éprouvé les troupes, mais peu importe, demain ce sont les vacances de Février. Aucun présage, rien que de très normal… pourtant, le nez de Corentin se met à saigner, la belle Yasmine ne s’aperçoit pas qu’une mèche de ses cheveux tombe lorsqu’elle saisit son cartable… un bouton sur le poignet de Fab le démange terriblement. Il gratte…trois boutons ! Il gratte…huit boutons ! Encore une allergie ? Or ce sont les signes avant-coureurs du cauchemar qui va submerger les 647 élèves et le personnel du collège. Un mystérieux virus disloque les mâchoires, fait éclater les ventres, les cranes, nécrose les membres. Le mal s’abat comme la foudre. La mort empoigne l’ami, le voisin. Les médecins, les pompiers sont impuissants, le collège est mis en quarantaine. Chacun réagit selon son statut et son caractère.
Qui survivra ? Y aura-t-il même des survivants ?
Ce roman où la peur étreint les héros comme le lecteur est écrit de façon magistrale. Ruptures de tons, focalisations multiples, suspens, on s’attache à peine aux personnages que la mort les dérobe brutalement à notre attention. On ne peut lâcher la lecture avant la fin.
Les lecteurs de manga retrouveront l‘atmosphère de titres comme « l’Ecole emportée » de Kazuo Umezu et prendront conscience de la force du récit faisant appel aux images mentales par rapport aux dessins qui limitent le jeu de l’imaginaire.
Nous avons appris il y a quelques jours la mort d’un auteur que personnellement j’appréciais beaucoup :
Franck Krebs
C’était le premier auteur qui me dédicaçait un livre, moi un apprenti libraire ; avec sa série historico-fantastique Tom Cox aux éditions Seuil (épuisés). Une série sur 8 volumes qui nous plonge dans un univers historique très travaillé. Par la suite, il y eut Opération Phenix en trois volumes (15,25€ le volume) chez Gallimard, mélangeant science, espionnage et histoires mythologiques.
Et enfin plus récemment chez Thierry Magnier
La cérémonie du café, 8,40€
Un huis clos où quatre personnages féminins se battent pour survivre vaille que vaille. Une comédie humaine sensible et non dénuée d’humour. Son dernier roman chez Hachette vient juste d’arriver.
Alors certes, ce n’était pas le plus connu des auteurs jeunesse, mais il faisait partie des auteurs dont je guettais les nouveaux titres avec impatience.
Nous regrettons l’auteur mais aussi l’homme dont nous avions apprécié la gentillesse et l’humour.
Paris, Loriane et son grand-père sortent de la cinémathèque. Elle fredonne les chansons du film, Les Parapluies de Cherbourg.
« Le film t’a plu alors ?
-d’enfer ! Mais je m’attendais à une histoire de danseuses, tu m’avais dit que cela me ferait penser à marraine. Lily dansait, elle ne chantait pas »
Alors son grand-père se souvient et raconte à Loriane comment la vie de sa marraine Lily a basculé en 1961 quand Michel, son frère, qu'elle aimait plus que tout est parti en Algérie. Lily a 16 ans, elle prépare le concours d'admission à l'opéra, depuis des années elle travaille pour devenir ballerine. Mais, peu à peu les lettres de Michel se sont font rares, puis cessent. Comment continuer à danser, plus rien n'a de sens pour Lily. Et cette guerre, ces « événements » qu'en sait-elle ? Peu de choses. Pourtant elle va se trouver mêlée à ce qui se passe en France à cette époque. Et si Michel n'écrit plus, nous, nous découvrons ce qu'il vit en Algérie, ce qui le révolte, ce qui le mènera à la rébellion.
Et puis, il y a le personnage touchant de Nino, un ouvrier de l'Opéra, une ombre, une silhouette, Nino amoureux fou de Lily qui ne vit que pour elle, pour la voir, certain qu'un jour elle l'aimera.
Un récit où s'entrecroise en 1961, la vie de Lily à Paris, celle de Michel en Algérie, et par petites touches, les réactions de Loriane, une adolescente d'aujourd'hui au récit de son grand-père.
Cette construction du roman nous permet de souffler entre des événements durs, parfois difficiles à supporter.
Et savourons les clins d’œil au cinéma, Jacques Demy, Agnès Varda. Un très beau roman sur une période de notre histoire très peu connue des adolescents.