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dévoreurs de livres - Page 5

  • Voici la sélection des Dévoreurs de l'année 2011

    Voici la sélection des dévoreurs de l'année :

    Les discussions furent animées et, à mon grand regret, deux titres ne figurent pas sur la liste des 3e :


    +Je suis le chapeau d'Alex COUSSEAU, qu'une seule voix aura suffi à écarter. Et pourtant, quel livre génial !

    + Un automne à Kyoto de Karine REYSSET. Tout le monde était d'accord sur la qualité de l'écriture, sa poésie, et le plaisir que chacun a eut  à le lire. Mais - eh oui, il y a un mais - Margaux, l'héroïne de 16 ans, tombe amoureuse d'Eric, un jeune adulte et ils... font l'amour... une fois.
    Impossible - disent les enseignants - de donner un tel livre à des collégiens (de 3e) sans protestation des parents.

    Si je vous parle de ces deux livres, c'est pour éveiller votre curiosité, vous donner envie de les lire et de les ....faire lire..

    Annie


    je suis le chapeau.jpg

    Je suis le chapeau

    Un roman époustouflant qui nous emmène à la recherche du propriétaire d'un chapeau. Chapeau qui coiffait un ours, ours tué par le père de Oukiok et Wanda .Ce sont ces deux enfants Inuits qui partent sur les traces de l'homme à qui appartenait le mystérieux chapeau. Avec ces deux enfants, malicieux, un peu sorciers, en tout cas déterminés, nous parcourons d'immenses étendues de neiges, nous rencontrons de beaux  personnages et nous apprenons beaucoup sur le monde des Inuits et sur le tournage du premier documentaire muet : Nanouk, que l'on a envie de voir ou de revoir en refermant ce livre.

    Un beau roman, très bien écrit. De courts chapitres, qui nous entrainent dès les premières pages dans cette aventure prodigieuse aventure humaine.

     

     

    Un automne à Kyoto.jpgUn automne à Kyoto

    Pour en savoir plus, je vous invite à aller visiter le site de la librairie Comptines de Bordeaux. Voici le lien :

    http://librairiecomptines.hautetfort.com

     


  • Sélection des Dévoreurs 3e

     la douane volante petit.jpgLa douane volante

    François PLACE, Gallimard, 13.50 €

    François Place, illustrateur ? auteur ? Nous connaissions ses textes illustrés : Les derniers géants, La fille des batailles et L’atlas des géographes d’Orbae, et déjà nous savions qu’il était un écrivain. La douane volante, roman sans aucune illustration, nous le confirme.

    Un roman foisonnant, entre fantastique et roman d’initiation, difficile de le présenter tant il est riche. L’histoire commence en Bretagne, juste avant la première guerre mondiale. Gwen, 14 ans, quitte le bateau sur lequel il était mousse, il est dans un sale état. Le vieux Braz va le tirer d’affaire et lui enseigner un peu de son art de rebouteux. Mais le vieux Braz meurt, et le village ne tolère plus Gwen le tousseux, et…

    Tabassé, en piteux état, la charrette de l’Ankou l’emmène et le dépose dans un pays étrange d’où l’on ne s’échappe pas. Très vite il est pris en charge pas Jorn, personnage aux multiples facettes, dont nous découvrons, peu à peu la personnalité et l’emprise qu’il a sur Gwen. Jorn ne fait rien gratuitement, et Gwen l’apprendra à ses dépens.

    Ce pays, aux sables mouvants, ce pays surveillé par la douane volante qui empêche quiconque de le quitter, emprisonne Gwen qui, pourtant, voudrait retrouver sa Bretagne natale. Gwen le tousseux, Gwen le rebouteux, « aidé » de Daer, son pibil, va vivre des aventures qu’il serait trop long de vous décrire. Sachez seulement que lorsque vous commencerez ce roman, vous ne pourrez plus le lâcher.

    On sent que La douane volante est écrite par un illustrateur. Les descriptions ne nous lassent pas, on a l’impression de regarder un des dessins de François Place, qui nous dit avoir voulu franchir une porte, celle des tableaux de Van Goyen, et se mêler à ses personnages.

    Annie, libraire

     

     Petite feuille Nenetse.jpg Petite feuille nénètse

    Anne BOUIN, Ecole des loisirs, 10 €

    Un nouveau professeur de littérature arrive dans un pensionnat russe. Il recommande un livre envoyé par un ami de Sibérie à trois jeunes filles de la classe .Celles-ci découvrent ainsi la vie des Nénètse, nomades de Sibérie menacés par les compagnies pétrolières. Touchées par le récit ,intriguées par la feuille séchée trouvée entre les pages, elles mènent leur enquête, sur Internet notamment. La sous-directrice découvre leur lecture qu'elle déclare subversive, confisque le livre et menace de licencier le professeur. Les adolescentes vont découvrir la réalité des minorités menacées par les convoitises des compagnies pétrolières sans scrupules, la liberté de penser et de lire, l'importance de résister, la force de la solidarité.

    On a envie de savoir comment s'achève ce roman attachant qui permet, en outre, d'aller à la découverte de peuples et de territoires peu connus.

    Gabrielle SERON

     

    Le chemin de Sarasvati.jpg Le chemin de Sarasvati

    Claire UBAC, Ecole des loisirs, 11 €

    Isaï naît dans un monde où la naissance d'une fille est vécue comme une calamité. Elle vit avec sa mère chez la sœur de son père qui les maltraite. Le père est parti gagner de l'argent en ville. Les nouvelles se font rares. La tante, cruelle, soutient qu'il a abandonné sa famille et refait sa vie. Encouragée par l'amour de sa mère et de son grand-père, la jeune Isaï décide d’aller contre le destin misérable qu’on lui réserve. A la mort de sa mère, elle lui offre de dignes funérailles et part pour Bombay dans l’espoir de retrouver son père ; mais l’Inde se révèle bien hostile pour deux adolescents livrés à eux-mêmes. Isaï se fait passer pour un garçon pour faciliter sa fuite et conserver l'amitié de Murugan, sorte d’ange gardien auquel son destin semble lié. Pour réaliser ses rêves, Isaïe puise la force nécessaire dans la religion et les dons musicaux transmis par sa mère.

    Ce roman d’aventure est à la fois dépaysant et émouvant grâce aux personnages attachants et aux multiples péripéties qui jalonnent la quête d’Isaï. Le lecteur se sent transporté en Inde grâce à la multitude de détails donnés par Claire Ubac.

    Christelle Rose. BDP

     

     Peine maximale.jpg Peine maximale

    Anne VANTAL, Actes sud junior, 13.50 €

    Ce roman nous plonge d’une façon magistrale dans les coulisses d’un procès. Qu’a commis l’accusé ? Il a perdu tout espoir quand lui est parvenue la lettre de l’ANPE lui annonçant qu’il était en fin de droits. Il est le seul soutien de la famille, alors il devient « fou » et tente un cambriolage qui se solde par un échec. Mais dans l’appartement, il y a un bébé, et il part avec l’enfant, le confiant à sa sœur qui de ce fait est accusée de complicité. Ce qui est génial dans ce roman, c'est qu’Anne Vantal fait parler chaque intervenant du procès. On entend donc successivement les voix des jurés, du président, de l’accusé, des témoins, de ses deux sœurs, des victimes. Chaque voix est différente, propre à chaque intervenant. Certains nous émeuvent, d’autres nous agacent.

    Annie, libraire


     

     Metal mélodie.jpg Metal mélodie

    Maryvonne RIPPERT, Milan, 9.50 €

    Le roman commence par un prologue où Luce, l’héroïne, arrive à Grenade. Puis, l’auteur fait un retour en arrière : Luce rentre chez elle et trouve un mot lui annonçant le départ de sa mère en Australie pour raisons professionnelles. Sa mère s’est organisée pour les conditions matérielles de la vie de sa fille. A elle maintenant de se débrouiller.

    Luce est d’abord désemparée, puis commence par inviter sa bande de copains gothiques. Gloomy, une espèce de SDF,qui s’installe alors chez Luce et cette dernière tombe amoureuse d’un voisin. Il s’avère vite que cette histoire d’amour n’est pas satisfaisante. Beaucoup de temps se passe avant que Luce ne reçoive de nouvelles de sa mère. Elle se pose des questions, d’autant que leurs relations étaient très conflictuelles. Sa mère ne supportait pas la transformation de sa fille, les musiques qu’elles écoutaient. Luce était de plus en plus difficile. Luce, se sentant abandonnée, va se lancer à la poursuite de sa mère qui a quiitté l’Australie. Elle va suivre sa trace à Paris, et découvrir tout un pan du passé de sa mère. Puis son enquête va la mener à Grenade, quasiment sans un sou. Il va lui falloir travailler, trouver une chambre pour pouvoir continuer à rechercher sa mère. Elle a de plus en plus peur de l’avoir perdue, car elle a vu que dans sa jeunesse elle coupait tout lien dès que cela n’allait plus.

    Luce va la retrouver et enfin savoir la raison de son exil volontaire.

    C’est un roman initiatique qui devient de plus en plus passionnant au fur et à mesure de la lecture, qui est intrigant et qui montre bien les changements terribles que traversent les adolescents. Il nous emmène également dans la ville de Grenade où la rencontre avec les gitans et leur musique est très importante. De belles descriptions parsèment ce récit empreint de poésie. Un vrai coup de cœur.

    Anne-Marie, BDP

     

     

     Le mort du noyer.jpg Le Mort du noyer

    Claire MAZARD, Seuil, 11.50 €

    Une maison de retraite pour gens fortunés qui accepte les « toutous » de ses pensionnaires.

    Un meurtre, un homme découvert nu sous Dionysos, un noyer centenaire, classé monument historique. Un commissaire pas très en forme – sa compagne l’a quitté pour aller vivre au soleil – son adjointe, et un trio infernal : trois retraités et leurs chiens, Hercule, Colombo et Simenon. Une enquête difficile : Les différents suspects sont plutôt sympathiques, et tout se complique quand le directeur de la maison de retraite est lui-même assassiné.

    Un vrai polar, des personnages attachants, amusants, et une fin surprenante. Claire Mazard nous emmène sans problème dans ce polar très bien mené.

    Annie, libraire

     

     

     Mademoiselle Scaramouche.jpg Mademoiselle Scaramouche

    Jean-Michel PAYET, Editions des Grandes Personnes, 15 €

    Nous sommes au XVIIème siècle, Louis XIV est en train de faire construire Versailles. Zinia Rousselières, l’héroïne, assiste à la mort de son père, maître d’armes, lors d’un duel au début du roman. Sa vie va désormais basculer : alors qu’elle a tué, pour le venger, son adversaire, le fils du marquis de Villarmesseaux, au moment de mourir son père va lui livrer un étrange mot qu’elle ne connaît pas «  Scaramouche », et au moment de l’enterrement, elle découvre dans la tombe un curieux petit cercueil portant son propre nom. Il ne lui reste plus qu’à commencer de mystérieuses recherches pour découvrir sa véritable identité. Le puzzle va progressivement se reconstituer et la mènera auprès du roi jusqu’à Versailles. Elle aura d’abord découvert dans une gravure appartenant à son père représentant Scaramouche une lettre mentionnant un certain Philippe de Mandeterre ; elle va alors essayer d’aller le rencontrer et va tomber sur une troupe de comédiens – « La troupe du soleil de France » - qu’elle ne va plus quitter en se faisant appeler Scaramouche ; les découvertes et les péripéties ne vont plus cesser de s’enchaîner, elle rencontrera toujours sur sa route le fameux marquis de Villarmesseaux, à sa recherche, non pas parce qu’elle a tué son fils, mais parce qu’il croit qu’elle a en sa possession un document qui apporterait un étrange pouvoir. Elle va retrouver l’identité de son père, essayer de laver son honneur en tentant de rencontrer le roi et finira par décider « avec un grand cri de joie » l’identité qu’elle veut se choisir.

    Monique SAGET, enseignante 

     

    Ce livre ne fait pas partie de la sélection, c'est un conseil de lecture :

     

    missak.jpg Missak, l'enfant de l'affiche rouge

    Didier DAENINCKX, illustré par Laurent CORVAISIER, rue du monde, 17€

    Dans sa prison, derrière les barreaux, Missak se souvient : des jours heureux en Arménie, souvenirs accompagnés d’illustrations à la gouache, pleine de vie, de couleurs, de bonheur. Malheureusement, vite, le noir arrive, des illustrations fortes, quand Missak nous dit la mort de son père défendant l’Arménie, la fuite au Liban… le noir… les pensées d’un homme qui va mourir. Et toujours alternent de grandes illustrations en couleur pour les souvenirs heureux, son arrivée à Paris, alors terre d’accueil, son amour pour Mélinée, et le noir pour dire, le nazisme, la résistance, l’arrestation, la condamnation. Le livre se termine par une biographie de Missak illustré de photos et par la lettre très émouvante que Missak adresse à Mélinée avant de mourir. Un texte sobre, poignant, Didier Daeninckx sait parler aux enfants, les prendre au sérieux. Missak, l’enfant de l’affiche rouge est un grand livre comme l’était Il faut désobéir, des livres indispensables pour que l’on se souvienne.

    Annie, libraire

     

  • Sélection des Dévoreurs 4e

     le monde de lenny.jpgLe monde de Lenny

    Kate Banks,Thierry Magnier, 8.80 €

    Lenny est un jeune garçon de 9 ans. Intelligent, curieux, bricoleur, connaissant plein de choses, mais incapable de se plier à la discipline scolaire. Sa maman est une femme active, sans cesse en mouvement. Lenny ne connaît pas la douceur de ses mains car elle est « modèle mains » et porte en permanence des gants. Heureusement, il y a Muriel. Elle sait écouter Lenny, le comprendre, le conseiller, l’aider, avec tendresse, patience et compréhension. Et puis, il y a Van, que Lenny a rencontré sur l’aire de jeux et qui devient son ami. Ils se comprennent à demi-mot, construisent ensemble des « choses ». Mais Van est malade, il se bat avec beaucoup de courage contre une leucémie qui malheureusement lui sera fatale. Pour la première fois Lenny pleure et sa maman, pour le consoler, enlève enfin ses gants. Un roman joyeux et émouvant. Lenny et sa bonne humeur ne peuvent que séduire les jeunes lecteurs.

    Annie, Libraire


     Le mort du noyer.jpgLe Mort du noyer

    Claire MAZARD, Seuil, 11.50 €

    Une maison de retraite pour gens fortunés qui accepte les « toutous » de ses pensionnaires.

    Un meurtre, un homme découvert nu sous Dionysos, un noyer centenaire, classé monument historique. Un commissaire pas très en forme – sa compagne l’a quitté pour aller vivre au soleil – son adjointe, et un trio infernal : trois retraités et leurs chiens, Hercule, Colombo et Simenon. Une enquête difficile : Les différents suspects sont plutôt sympathiques, et tout se complique quand le directeur de la maison de retraite est lui-même assassiné.

    Un vrai polar, des personnages attachants, amusants, et une fin surprenante. Claire Mazard nous emmène sans problème dans ce polar très bien mené.

    Annie, libraire

     

     Ayouna et les ailes de la liberté.jpgAyouna et les ailes de la liberté

    Kochka, Grasset Jeunesse, 7.80 €

    Il y a longtemps, dans un lointain pays d'Orient, Ayouna, fille de Mosbah et de Fatima, vit paisiblement dans une petite maison en terre. A 16 ans, devenue une magnifique jeune fille, ses parents décident qu'elle doit épouser un riche et vieux marchand très puissant. Ainsi pensent-ils qu’elle sera traitée comme une reine et ne devra pas gagner sa vie à la sueur de son front. Très en colère, Ayouna n'a d'autre choix que d'accepter, mais jure qu'elle

    n'aimera jamais cet homme ; elle appartient à la Terre, au ciel, au soleil et aux étoiles et non pas à un homme qu'elle n'a pas choisi. La demeure somptueuse de Fatih Nazem sera désormais sa prison. Elle va y rencontrer et apprendre à connaître Madame Asmar, la sévère intendante, Lalla Aïcha, la cuisinière au grand cœur, et la petite Lulua, qui devient son seul lien avec le monde extérieur qui lui parle de son ami Karim, amoureux des animaux et de la forêt.

    En découvrant peu à peu les secrets de la vie de celui qui, sous un masque austère et autoritaire, souffre depuis l'enfance, Ayouna va finalement entrer dans le jeu de Fatih Nazem. Elle trouvera le courage et la patience de lui prouver qu'ils ne peuvent vivre ensemble sans s'aimer, et insensiblement, les murs de sa prison se fissureront et rendront à tous leur liberté.

    Quelle belle leçon d'humanité, de liberté et de courage ! Kochka nous livre ici un conte universel magnifiquement écrit, d'une très grande justesse, d'une grande profondeur, d'une poésie et d'une sensibilité sans pareil. A savourer doucement encore et encore !

    Bernadette GARNIER, Médiathèque de Vernon

     

     Petite feuille Nenetse.jpg Petite feuille nénètse

    Anne BOUIN, Ecole des loisirs, 10 €

    Un nouveau professeur de littérature arrive dans un pensionnat russe. Il recommande un livre envoyé par un ami de Sibérie à trois jeunes filles de la classe .Celles-ci découvrent ainsi la vie des Nénètes, nomades de Sibérie menacés par les compagnies pétrolières. Touchées par le récit ,intriguées par la feuille séchée trouvée entre les pages, elles mènent leur enquête, sur Internet notamment. La sous-directrice découvre leur lecture qu'elle déclare subversive, confisque le livre et menace de licencier le professeur. Les adolescentes vont découvrir la réalité des minorités menacées par les convoitises des compagnies pétrolières sans scrupules, la liberté de penser et de lire, l'importance de résister, la force de la solidarité.

    On a envie de savoir comment s'achève ce roman attachant qui permet, en outre, d'aller à la découverte de peuples et de territoires peu connus.

    Gabrielle SERON

     

     

     Le chemin de Sarasvati.jpgLe chemin de Sarasvati

    Claire UBAC, Ecole des loisirs, 11 €

    Isaï naît dans un monde où la naissance d'une fille est vécue comme une calamité. Elle vit avec sa mère chez la sœur de son père qui les maltraite. Le père est parti gagner de l'argent en ville. Les nouvelles se font rares. La tante, cruelle, soutient qu'il a abandonné sa famille et refait sa vie. Encouragée par l'amour de sa mère et de son grand-père, la jeune Isaï décide d’aller contre le destin misérable qu’on lui réserve. A la mort de sa mère, elle lui offre de dignes funérailles et part pour Bombay dans l’espoir de retrouver son père ; mais l’Inde se révèle bien hostile pour deux adolescents livrés à eux-mêmes. Isaï se fait passer pour un garçon pour faciliter sa fuite et conserver l'amitié de Murugan, sorte d’ange gardien auquel son destin semble lié. Pour réaliser ses rêves, Isaïe puise la force nécessaire dans la religion et les dons musicaux transmis par sa mère.

    Ce roman d’aventure est à la fois dépaysant et émouvant grâce aux personnages attachants et aux multiples péripéties qui jalonnent la quête d’Isaï. Le lecteur se sent transporté en Inde grâce à la multitude de détails donnés par Claire Ubac.

    Christelle Rose. BDP

     

     

     Mademoiselle Scaramouche.jpgMademoiselle Scaramouche

    Jean-Michel PAYET, Editions des Grandes Personnes, 15 €

    Nous sommes au XVIIème siècle, Louis XIV est en train de faire construire Versailles. Zinia Rousselières, l’héroïne, assiste à la mort de son père, maître d’armes, lors d’un duel au début du roman. Sa vie va désormais basculer : alors qu’elle a tué, pour le venger, son adversaire, le fils du marquis de Villarmesseaux, au moment de mourir son père va lui livrer un étrange mot qu’elle ne connaît pas «  Scaramouche », et au moment de l’enterrement, elle découvre dans la tombe un curieux petit cercueil portant son propre nom. Il ne lui reste plus qu’à commencer de mystérieuses recherches pour découvrir sa véritable identité. Le puzzle va progressivement se reconstituer et la mènera auprès du roi jusqu’à Versailles. Elle aura d’abord découvert dans une gravure appartenant à son père représentant Scaramouche une lettre mentionnant un certain Philippe de Mandeterre ; elle va alors essayer d’aller le rencontrer et va tomber sur une troupe de comédiens – « La troupe du soleil de France » - qu’elle ne va plus quitter en se faisant appeler Scaramouche ; les découvertes et les péripéties ne vont plus cesser de s’enchaîner, elle rencontrera toujours sur sa route le fameux marquis de Villarmesseaux, à sa recherche, non pas parce qu’elle a tué son fils, mais parce qu’il croit qu’elle a en sa possession un document qui apporterait un étrange pouvoir. Elle va retrouver l’identité de son père, essayer de laver son honneur en tentant de rencontrer le roi et finira par décider « avec un grand cri de joie » l’identité qu’elle veut se choisir.

    Monique SAGET, enseignante 


    Blog.jpg

    Blog

    Jean-Philippe BLONDEL, Actes Sud Junior, 10 €

    En colère ! Furieux ! Révolté ! Pas de mots pour exprimer sa hargne. Son père a accédé à son blog. Il l’a lu ! Quatre ans d’intimité dévoilée ! C’est décidé : il ne lui adressera plus la parole !

    Que faire pour réparer cette cassure ? Désemparé, le père trouve le seul geste permettant de renouer avec ce fils de quinze ans blessé dans sa confiance. Il lui donne les carnets où lui aussi autrefois a écrit ses espoirs, ses peines, ses doutes d’adolescent. Mais qui sont ces garçons, ces filles photographiés à côté de son père ? Pourquoi les carnets s’arrêtent-ils brusquement ? Quel secret le narrateur va-t-il découvrir ?

    Ecrit à la première personne dans un style alternant avec fluidité réflexions du héros et dialogues, le récit montre l’évolution du narrateur, l’élargissement progressif de son monde. A la fin du livre, le lecteur prendra congé d’un adolescent en marche vers sa vie d’homme, conscient de la fragilité de la vie et capable de faire preuve d’indulgence face aux faiblesses des autres. Un roman intimiste au plus près de la vie des adolescents d’aujourd’hui.

    France de Bourguignon – BDP

  • Sélection des Dévoreurs 5e

     Le mauvais oeil.jpgLe mauvais œil

    Sylvaine JAOUI, Casterman, 6.75 €

    Thomas, 13 ans, est un adolescent comme tant d’autres : deux très bons copains avec lesquels il « s’éclate » devant l’ordinateur, mais pas des lumières en classe : menacés de redoublement à la fin du 2eme trimestre. Des relations conflictuelles avec son père, éclats de voix, colère, un père qui ne mesure pas ses paroles, et Thomas qui souhaite qu’il disparaisse. Mais quand son vœu est presque exaucé, s’installe le remords, mais aussi le souvenir des bons moments passés avec son père avant la crise. Autour de Thomas et de sa mère, la solidarité s’installe, ses copains et leur famille sont très présents.

    L’accompagnement de son père dans sa rééducation les aidera à se retrouver et donnera à Thomas le courage de travailler pour passer en 4eme et ne pas décevoir son père.

    Annie, Libraire

     

     Poil au nez !.jpgPoil au nez !

    Cécile CHARTRE, Rouergue, 6.50 €

    Cécile Chartre nous avait déjà conquis avec son premier roman Joyeux Ornithorynque ! Cette fois elle renouvelle notre intérêt avec un récit sensible. Le titre est intrigant, Poil au Nez ! Un roman humoristique ?

    Angel vit seul avec sa mère, nous sommes le 31 décembre 2009. Son père est mort dix ans plus tôt en lui laissant une boîte. Il lui a indiqué qu’il ne pourrait l’ouvrir que ce jour à minuit. Angel s’y prépare avec une certaine anxiété et les souvenirs ressurgissent. C’est alors qu’une bande de copains arrive inopinément pour préparer un réveillon surprise.

    Ce roman traite de la disparition, de l’absence et de la reconstruction de soi. Chaque mot, chaque sensation est touchante et juste. Ce roman n’est cependant pas dénué d’humour et celui-ci arrive comme dans la vie, au moment où l’on s’y attend le moins.

    Et pourquoi Poil au Nez ? Emmanuel Carrère avait écrit La Moustache il y a quelques années ; vous découvrirez le lien, car il y en a un…

    Gonzague STEENKISTE, Libraire

     

     Dans les griffes du Klan.jpgDans les griffes du Klan

    Stéphane TAMAILLON, Seuil jeunesse, 8.50 €

    Un jour, Jessy, jeune noir américain de l’Alabama, où règne le Ku Klux Klan, croise la route de jazzmen et découvre une soif de liberté qu’il ne connaissait pas. A partir de ce jour, il n’’aura plus qu’une idée, braver les interdits dictés par les blancs, mais cela ne sera pas sans conséquences pour ceux qui l’entourent, car le Klan veille.

    Ce roman nous plonge dans l’horreur de la ségrégation, sa violence, son atrocité. Et même si il se termine par une note d’espoir, Jessy connaîtra l’arrivée d’un président noir à la tête des Etats-Unis, il ne cache pas ce que la haine a fait vivre aux Noirs d’Amérique du Sud.

    Annie, libraire

     

    Miettes de lettres.jpg  Miettes de lettres

    Anne THOLLIER, Seuil jeunesse, 8.50 €


    «Dans ce petit mouchoir, il y a une enveloppe cachetée. Tu ne l’ouvriras que quand tu seras grand, là-bas. »

    Mais quand sera-t-il assez grand ?

    Fengfeng et ses parents ont quitté leur pays pour s’installer à Paris dans le quartier chinois. Toutes les semaines, il écrit à sa grand-mère restée en Chine pour lui raconter son quotidien, mais il lui cache la vérité : il fait gris et sombre, il n’a pas d’amis, son père travaille dans un restaurant, mais il n’en est que l’homme à tout faire, sa mère coud toute la journée pour rembourser l’argent de leur voyage. Un jour il découvre, glissées dans un cahier, des menaces. Impossible de se confier à ses parents qui s’enferment dans les difficultés de leur quotidien…

    Seul Djamel, un élève de sa classe, semble l’écouter et vouloir l’aider à démasquer les coupables….

    Fengfeng va rencontrer l’amitié mais aussi la violence, il découvrira la condition des sans-papiers.

    À travers le portrait d’un adolescent parachuté dans une culture qu’il ne décode pas, Anne Thiollier nous invite à découvrir les us et coutumes de la communauté chinoise.

    Annie libraire

     

     Le Grand JosephLe grand Jospeph.jpg

    KOCHKA, Thierry Magnier, 8.50 €

    Le grand Joseph, c’est le grand-père de Kochka par la taille bien sûr, mais aussi par l’amour qu’il porte à sa petite fille.

    L’enfant de dix ans qu’elle était alors, d’une double culture française et libanaise, évoque sa révolte sourde pour sa condition et son statut de fille, dans un pays où les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes.

    Elle grandit au fil des pages entre une grand-mère « Téta souris » au caractère autoritaire bien trempé qui se fait un devoir de lui transmettre ses talents culinaires et un grand-père doux qui égrène les perles d’un chapelet en récitant des poèmes… « parce que les choses s’apaisent au son de la poésie – dit-il. »

    Le récit est émaillé de la douceur de cette enfance perdue, que la guerre du Liban viendra brutalement anéantir.

    Elle ravive le souvenir d’une complicité où la tendresse transpire avec son grand Geddo Joseph, qui lui donnera le moyen, loin de lui, de grandir avec ses racines libanaises.

    Elle rejoindra la France et Paris avec ses parents, et n’aura alors que le désir de s’intégrer, de se fondre et de se perdre en reniant cette part d’orient qu’elle cherchera à dissimuler. Un évènement douloureux va lui permettre de la réveiller et enfin assumer cette identité refoulée, dont elle avait cru devoir se dépouiller.

    Le livre se termine par un magnifique texte du poète Khalil Gibran

    Dans une écriture subtile, empreinte de pudeur, Kochka nous parle de son enfance avec une fraîcheur tendre et poétique.

    Lorsqu’on referme le livre, il flotte encore un moment, un parfum de cumin en suspension….

    Patricia Matsakis, librairie Le Bateau Livre (Montauban)


     Les Indiens.jpgLes Indiens

    Franck PREVOST, illustrations Regis LEJONC, L'Edune, 12.50 €

    Un texte illustré qui aborde un sujet grave : un règlement de compte en pleine rue qui tourne mal. Le jeune narrateur a assisté à ce fait divers. Il a lui-même échappé aux coups de feu. Le jeune garçon raconte les sentiments confus qui l’habitent, son incompréhension face à la violence et l’injustice du monde. Comment surmonter de telles épreuves ? Il faut du temps pour cicatriser. Ce bref récit inspiré d’une histoire vraie émeut par les sentiments exprimés, les questions soulevées mais aussi les silences posés par les drames de l’existence. Ce livre pose la question : « Comment affronter la violence et la peur ? ».

    L’illustration fait partie intégrante de la narration. Ecriture et illustrations de formes diverses (dessins en pleine page, des vignettes de bande dessinée sans paroles ou avec bulles de texte) se relaient pour planter le décor de cette sombre histoire.

    Cet album est original par sa construction. Il sonne juste dans l’évocation de sujets universels tels que la tolérance, la violence, le deuil, la solidarité, la parole libératrice.

    Christelle Rose, BDP

     

     Ca s'est passé demain.jpgCa s’est passé demain

    Jacques ASKLOUND, Rageot, 8.50€

    Spécialiste en informatique, Maxime reçoit par mail d’étranges fichiers dont il ne parvient pas à identifier la provenance. Il découvre bientôt qu’ils reproduisent la une d’un journal et annoncent des événements qui se réalisent le lendemain !

    Quand un mail l’informe d’un crime, il se demande s’il doit y croire…. Et s’il peut modifier l’avenir ?

  • Sélection des Dévoreurs 6e

     Aggie change de vie.jpgAggie change de vie

    Malika FERDJOUKH, Ecole des loisirs, 8.50€

    Aggie vit dans la rue et est la reine de la débrouille. Avec son ami Orin et son chien Mister Bones, elle a mis au point un numéro pour détrousser les riches passants. Alors qu'ils tentent de voler un détective privé, Pemberton Rushworth, celui-ci ne se laisse pas faire et les poursuit. Il propose à Aggie un marché : celle-ci ressemblant, de par sa chevelure rousse, à Margaret, enlevée cinq ans plus tôt, il s'agit de la remplacer auprès de sa famille. Elle se retrouve dans un milieu très riche, sympathise avec sa cousine. Tout se passe bien jusqu'à ce que tout soit dévoilé. Aggie l'apprend par hasard en écoutant un entretien entre son riche oncle et un visiteur. Elle pense que tout est fini pour elle, elle fuit et retrouve sa rue et son ami. C'était compter sans son oncle qui avait deviné la vérité depuis longtemps mais qui souhaite qu'Aggie fasse partie de la famille.

    Aggie est la sœur de Minuit cinq, autre enfant des rues.

    Roman facile à lire de par ses dialogues, des rebondissements réduits à l'essentiel. Une lecture plaisante.

    Anne-Marie HALOCHE, BDP


     le rire de milo.jpgLe rire de Milo

    Eglal Errera, Actes Sud Junior, 6.50 €

    Irène, une fillette de 11 ans a décidé de tout nous raconter, et l’histoire qu’elle nous raconte commence par l’arrivée de Milo dans la famille. Milo, l’ami cultivé, exubérant, gai, drôle, « le rire de Milo ». Mais, Milo l’ami indispensable tombe malade et ne se remet pas. Pour le sauver, une seule solution : trouver Samir. Samir, laissé au pays. Pour sauver Milo, Irène et son père partent pour le Caire. Plaisir du voyage, de la découverte des lieux racontés par Milo et inquiétude : Où est passé Samir ? Heureusement le rire de Milo dénouera le problème.

    Milo retrouve son ami, son amour et Irène découvre que deux hommes peuvent vivre un grand amour. Non ce n’est pas un livre sur l’homosexualité, elle est juste suggérée, mais c’est un beau grand roman sur l’amour et l’amitié. Un roman gai et plein de vie.

    Annie, Libraire

     

     Aziz, escalier D, appartement 27.jpgAziz, escalier D, appartement 27

    Marion BATAILLE, Milan jeunesse, 5.70 €

    Dans un récit à la première personne, Aziz, un gamin de la cité, raconte avec beaucoup de simplicité, de lucidité et d’humour : ses difficultés à l’école, sa famille, son amitié avec Nordine et sa rencontre avec Jade qui va tout changer…

    Je m’appelle Aziz, j’ai 12 ans, j’habite à Paris, dans une cité du XXe. A l’école, je ne suis pas un crack, mais j’ai toujours kiffé les conteurs, les écrivains, ceux qui réfléchissent sur la vie. Et je fais comme eux : je raconte ce qui m’arrive dans de petits carnets. Mon immeuble, mes copains Nordine et René, les amours de ma sœur Samia. Et puis mon secret, la petite nouvelle Jade. Mais chut…

    Anne-Marie, BDP de l'Eure

     

    La petite Caillotte.jpg  La petite caillotte

    Claire CLEMENT, Bayard jeunesse, 10.90 €

    Line a perdu sa mère peu après la naissance de Titou, son petit frère. Elle a mis du temps à l’aimer ce petit frère, et maintenant elle est prête à tout pour le garder. Son père et son frère aîné, Tony n’arrive pas à aimer Titou, ils essaient d’oublier dans l’alcool. Line se sent seule. Heureusement, dans la montagne, son refuge, elle découvre un ours. Malgré le danger elle le nourrit. Il se laisse approcher. Aidé de Simon, qui va devenir son ami, elle fera tout pour le protéger des braconniers. Ce roman qui séduira les lecteurs, à cause, ou grâce à l’ours, est surtout un roman sur le deuil, la reconstruction, l’amour fraternel et l’amitié.

    Annie, Libraire

     

     la colère des macgregor.jpg La Colère des Mac Gregor

    Thomas LAVACHERY, Bayard Jeunesse, 11.90 €

    Nelson de Trieu vit paisiblement à Bruxelles, entouré de sa mère et de son père atteint d’une maladie rare : la sensitivité.

    Comme d’habitude il passe quelques jours de vacances, un peu à contre cœur, chez sa grand-mère. Mais cette fois-ci c’est différent en effet il découvre avec surprise dans le grenier un secret de famille bien étrange !

    Malheureusement la maison est vendue et les nombreux objets du grenier sont dispersés. Nelson n’a plus qu’un seul objectif : tous les récupérer. Il sera aidé en cela par Victoria, vieille dame très dynamique.

    Commence alors une recherche effrénée parsemée d’embûches, de personnages inquiétants et de belles rencontres.

    Le jeune garçon réussira-t-il à délivrer ses ancêtres de la malédiction qui pèse sur eux et à calmer définitivement la colère des MacGrégor ?

    Naïma OUARTI, enseignante

     

     le plus vieux de la classe.jpg Le Plus vieux de la classe

    Irène COHEN-JANCA, Rouergue, 6 €

    Cette rentrée des classes ne se passe pas du tout comme John l’espérait. Celui que tout le monde remarque, c’est le vieux, le grand, celui qui, au milieu de la cour, est le centre des moqueries. L’action se passe au Kenya. Zéfania, le grand, est un adulte, l’école vient d’être déclarée gratuite pour tout le monde, y compris les adultes. Et Zéfania veut apprendre à lire pour devenir policier et nourrir convenablement sa famille. Mais difficile d’aller en classe chaque jour quand on est un cultivateur et qu’on a charge de famille.

    À travers les yeux de John, le narrateur, le lecteur découvre peu à peu la personnalité et le quotidien de Zéfania et prend conscience des conditions difficiles de la vie dans le désert Kenyan. Un roman court qui s’adresse à des lecteurs plus jeunes que dans la collection DoAdo, une écriture simple, pour un roman fort, comme dans de nombreux romans de la collection DoAdo. Voilà peut-être la ligne éditoriale de cette nouvelle collection.

    Annie, libraire

     

     On dirait le Sud.jpg On dirait le sud

    Dominique BRISSON, Syros, 5.95 €

    Petite échappée bucolique pour une maman artiste, virée de sa place de vendeuse, et son fils qui ne cesse de se battre au collège. Direction : le Sud ! Ils y découvrent une autre vie, d’autres paysages et l’occasion de méditer. Un roman qui se lit très facilement.

    Delphine BLAISE, BDP

  • Sélection des Dévoreurs CM1 et CM2

     le rire de milo.jpgLe rire de Milo

    Eglal Errera, Actes Sud Junior, 6.50 €

    Irène, une fillette de 11 ans, a décidé de tout nous raconter. Et l’histoire qu’elle nous raconte commence par l’arrivée de Milo dans la famille. Milo, l’ami cultivé, exubérant, gai, drôle, « le rire de Milo ». Mais Milo l’ami indispensable tombe malade et ne se remet pas. Pour le sauver, une seule solution : trouver Samir. Samir laissé au pays. Pour sauver Milo, Irène et son père partent pour le Caire. Plaisir du voyage, de la découverte des lieux racontés par Milo et inquiétude : où est passé Samir ? Heureusement le rire de Milo dénouera le problème.

    Milo retrouve son ami, son amour et Irène découvre que deux hommes peuvent vivre un grand amour. Non ce n’est pas un livre sur l’homosexualité, elle est juste suggérée, mais c’est un beau grand roman sur l’amour et l’amitié. Un roman gai et plein de vie.

    Annie, libraire


    Angèle, ma Babayaga de Kerménéven.jpg

    Angèle, ma Babayaga de Kerménéven

    Richard COUAILLET, Actes Sud junior, 7 €

    Le narrateur, Nathanaël, un jeune garçon, est particulièrement effrayé par sa grand-mère de Kerménéven.

    Cela fait 10 ans qu'il en a la trouille, à tel point qu'il vomit toujours lors du voyage pour se rendre chez sa grand-mère.

    Cette fois, c'est toujours la même chose, ils s'y rendent en été et il doit rester une semaine en vacances.

    Pourtant, lorsqu'il découvre sa grand-mère tombée dans le jardin, c'est lui qui a la présence d'esprit de prévenir ses parents. Son petit frère Max, très proche de la grand-mère, n'est pas disponible.
    A l'hôpital, la grand-mère ne reprend pas conscience. Ce garçon, qui a découvert le secret de sa grand-mère en fouillant dans ses affaires, va lui parler. Après son passage, elle a eu une réaction. Après son deuxième passage et des mots nouveaux, elle va se réveiller.

    C'est écrit sous la forme d'un journal, celui de Nathanaël. C'est une histoire émouvante écrite avec beaucoup de drôlerie, qui aborde les relations entre les enfants et les grands-parents. Très facile à lire.

    Anne-Marie HALOCHE, BDP

     

     La petite Caillotte.jpgLa petite caillotte

    Claire CLEMENT, Bayard jeunesse, 10.90 €

    Line a perdu sa mère peu après la naissance de Titou, son petit frère. Elle a mis du temps à l’aimer ce petit frère, et maintenant elle est prête à tout pour le garder. Son père et son frère aîné, Tony, n’arrive pas à aimer Titou, ils essaient d’oublier dans l’alcool. Line se sent seule. Heureusement, dans la montagne, son refuge, elle découvre un ours. Malgré le danger, elle le nourrit. Il se laisse approcher. Aidé de Simon, qui va devenir son ami, elle fera tout pour le protéger des braconniers. Ce roman, qui séduira les lecteurs à cause de ou grâce à l’ours, est surtout un roman sur le deuil, la reconstruction, l’amour fraternel et l’amitié.

    Annie, libraire

     

     Joyeux ornithorynque !.jpgJoyeux ornithorynque !

    Cécile CHARTRE, Rouergue, 5.50 €

    Chaque année chez Mado, le 4 juin est une journée terrible. C'est l'anniversaire de sa mère qui, depuis très longtemps, ne supporte pas de prendre un an de plus et se montre donc particulièrement désagréable. Cette année s'annonce pire puisqu'elle a 40 ans.

    Mais une crevaison et une rencontre vont les amener chez Bilal et Zohra pour qui le 4 juin est également une journée particulière…

    Un sympathique roman drôle et émouvant dans lequel la maman va apprendre à profiter de la vie et à se réjouir du temps qui passe parce que tout peut s'arrêter vite et tôt.

    Virginie DEMEZIERES, BM de Bernay

     

     le plus vieux de la classe.jpgLe Plus vieux de la classe

    Irène COHEN-JANCA, Rouergue, 6 €

    Cette rentrée des classes ne se passe pas du tout comme John l’espérait. Celui que tout le monde remarque, c’est le vieux, le grand, celui qui, au milieu de la cour, est le centre des moqueries. L’action se passe au Kenya. Zéfania, le grand, est un adulte, l’école vient d’être déclarée gratuite pour tout le monde, y compris les adultes. Et Zéfania veut apprendre à lire pour devenir policier et nourrir convenablement sa famille. Mais difficile d’aller en classe chaque jour quand on est un cultivateur et qu’on a charge de famille.

    À travers les yeux de John, le narrateur, le lecteur découvre peu à peu la personnalité et le quotidien de Zéfania et prend conscience des conditions difficiles de la vie dans le désert Kenyan. Un roman court qui s’adresse à des lecteurs plus jeunes que dans la collection DoAdo, une écriture simple, pour un roman fort, comme dans de nombreux romans de la collection DoAdo. Voilà peut-être la ligne éditoriale de cette nouvelle collection.

    Annie, libraire


     On dirait le Sud.jpgOn dirait le sud

    Dominique BRISSON, Syros, 5.95 €

    Petite échappée bucolique pour une maman artiste, virée de sa place de vendeuse, et son fils qui ne cesse de se battre au collège. Direction : le Sud ! Ils y découvrent une autre vie, d’autres paysages et l’occasion de méditer. Un roman qui se lit très facilement.

    Delphine BLAISE – BDP

     

     Mon sorcier bien aimé.jpgMon sorcier bien aimé

    Audren, Ecole des Loisirs, 8 €

    Amazir Casablanquette a 9 ans et est sorcier. Mais ceci ne l'amuse pas du tout. La vie d'un sorcier est très ennuyeuse !! Un coup de baguette magique et on réussit son devoir de géométrie, une formule magique et la chambre est rangée. De plus, il faut toujours veiller à rester très discret. Difficile d'expliquer à un copain, qu'on invite chez soi, pourquoi quatre balais d'extérieur occupent le canapé pendant que la télé diffuse des dessins animés.
    Un soir, Amazir, dégoûté par ce qu'il voit à la télé, en a assez. Non seulement, il est contraignant et ennuyeux d'être sorcier, mais, en plus, c'est inutile. Ses pouvoirs ne lui permettent pas de changer le monde. C'en est trop ! Amazir consulte en douce le grand et vieux grimoire familial et découvre la formule lui permettant de renoncer à ses pouvoirs… Le voilà propulsé dans "la vraie vie". Il apprend à faire les courses, à cuisiner (il découvre à cette occasion que le blanc de l'œuf n'est pas blanc mais gluant et translucide), il apprend même à… apprendre ! La vie devient alors PASSIONNANTE !!

    Jusqu'au jour où Leslie Cocovino, une fille de sa classe dont il est secrètement amoureux, se fait renverser par une voiture, devant l'école, là sous ses yeux…

    Un roman rigolo, tendre, empli de détails cocasses. C'est drôle, drôle mais drôle ! A ne pas lire quand on vient de se faire opérer de l'appendicite.

    Mélissa MAIGNAN, BM Vernon

     

    Ce livre ne fait pas partie de la sélection, c'est un conseil de lecture :

     

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    Missak, l'enfant de l'affiche rouge

    Didier DAENINCKX, illustré par Laurent CORVAISIER, rue du monde, 17€

    Dans sa prison, derrière les barreaux, Missak se souvient : des jours heureux en Arménie, souvenirs accompagnés d’illustrations à la gouache, pleine de vie, de couleurs, de bonheur. Malheureusement, vite, le noir arrive, des illustrations fortes, quand Missak nous dit la mort de son père défendant l’Arménie, la fuite au Liban… le noir… les pensées d’un homme qui va mourir. Et toujours alternent de grandes illustrations en couleur pour les souvenirs heureux, son arrivée à Paris, alors terre d’accueil, son amour pour Mélinée, et le noir pour dire, le nazisme, la résistance, l’arrestation, la condamnation. Le livre se termine par une biographie de Missak illustré de photos et par la lettre très émouvante que Missak adresse à Mélinée avant de mourir. Un texte sobre, poignant, Didier Daeninckx sait parler aux enfants, les prendre au sérieux. Missak, l’enfant de l’affiche rouge est un grand livre comme l’était Il faut désobéir, des livres indispensables pour que l’on se souvienne.

    Annie, libraire

  • Dévoreurs de livres 2010 : le palmarès !

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    La remise des prix des Dévoreurs de Livres 2010 a eu lieu mercredi 9 juin à la Halle des Expositions d'Evreux, en présence de cinq auteurs. Il est temps de vous dévoiler les noms des grands gagnants !

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    Dans la catégorie CM1-CM2, Roselyne Bertin pour Qui a volé mon chien ? (Rageot).

     

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    Pour les 6e, 2 pouces et demi de Thomas Lavachery (Bayard).

     

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    Chez les 5e-4e, Yves Grevet pour le troisième volet de Meto (Syros).

     

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    Et pour les 3e, le dernier roman d'Anne Percin : L'âge d'ange (Ecole des Loisirs).

    Seule Anne Percin n'a pas pu se libérer pour la remise des Prix. En revanche, nous avions le plaisir d'accueillir Roselyne Bertin, Thomas Lavachery et Yves Grevet, ainsi que deux invités de marque : Xavier-Laurent Petit et Franck Prévot !

    Pendant la séance de signatures, nous avons pu glaner quelques conseils de lecture auprès des auteurs.

     

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    Derrière Thomas Lavachery (au premier plan), Roselyne Bertin (en arrière-plan) nous a recommandé la lecture d'Océania d'Evelyne Brisou-Pellen.

     

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    Quant à Xavier-Laurent Petit, il nous conseille de nous plonger dans le dernier roman de Tania Sollogoub : Il y avait un garçon de mon âge juste en dessous de chez nous (Ecole des Loisirs).

     

  • Franck Prévot et les dévoreurs

    La semaine du 1er au 6 mars,

    Franck Prévot s'est déplacé dans le département

    pour rencontrer des classes participant aux Dévoreurs.

    Voici quelques souvenirs de rencontres

    autour des Tortues de Bolilanga

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    Ecole de Villers sur Roule

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    Ecole de St Etienne du Vauvray

     

    Puis, samedi, Delphine Jacquot à rejoint notre auteur

    pour nous offrir une rencontre

    chaleureuse et animée!

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    Lire l'article de Béatrice Cherry-Pellat

  • Rencontres Dévoreurs avec Thomas Lavachery

    En classe avec Thomas Lavachery !!

    Collège Aimé Charpentier, Damville, le lundi 22 février 2010

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    A Breteuil :
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  • Agnès de Lestrade en visite Dévoreurs

    Dans le cadre des rencontres avec les auteurs des Dévoreurs de livres, Agnès de Lestrade a bravé les éléments déchaînés pour rejoindre Evreux et ses environs... La neige n'a pas eu raison de sa passion de transmettre et de rencontrer ses jeunes lecteurs.

    Voici le titre sélectionné pour le niveau CM et, en images, ces instants précieux.

    envol du herisson.jpgL'envol du hérisson

    Agnès de Lestrade, Rouergue, 6,50 €

    Le père d'Eugénie a perdu son travail. Au début, tout va bien. Comme c'est un papa bricoleur, il fait tout ce qu'il ne pouvait pas faire lorsqu'il travaillait.

    Mais très vite, son moral baisse. Surtout quand, lors d'un entretien d'embauche, on lui fait comprendre que, passé la cinquantaine, on est vieux sur le marché du travail. Alors, il déprime. A l'école, la classe de CE2 est inscrite pour un grand concours au niveau départemental : construire un objet volant. La maîtresse souhaiterait l'aide d'un parent "bricoleur". Eugénie pense tout de suite à son père. A force de persuasion, il accepte et s'investit à fond : ils construisent un hérisson volant. La classe remporte la 2ème place et le père, un moral d'acier. Il décide de faire une formation pour devenir animateur en arts plastiques dans les centres de loisirs.  Marie-Claire Gervois, bibliothécaire

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    La classe de Madame Boucheron, école de Guichainville
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    La neige !!!
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    La classe de Monsieur Durand 
    A venir : des rencontres avec Cécile Roumiguière, Julia Billet et Thomas Lavachery !