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Whaouh (oui, toujours commencer une critique par une onomatopée) là j’ai pris une « claque », attention livre explosif.
Ivar, Kaya et Oswald sont condamnés pour braconnage à devenir des bersekirs, - mi-hommes mi-bêtes - réduits en esclavage, dans ce monde où la famine approche et les jarls se gavent.
Dans 7 jours, le lehring, ce parasite aura pris le contrôle et ils ne seront plus humains sauf si… ils peuvent retrouver le roi des fauves qui aurait le pouvoir de leur faire conserver leur humanité.
mais pour cela, il faut résister au lehring, échapper aux chasseurs , aux bersekirs errants, et au démon qui guette dans l’ombre…
et je ne vous dis pas tout : ambiance sombre et brutale, personnages torturés, retournements de situation et j’en passe.
Ce livre va vous dévorer ou l’inverse, vous voilà avertis.
Gwen
Le Roi des fauves de Aurélie WellensteinEditions Scrineo, 16.90€
La sœur de Fatimzahra a épousé un français. Elle va mettre au monde son premier enfant. Fatimzahra vient du Maroc afin de faire connaissance avec le nouveau-né. Son visa touristique lui permet de rester trois mois. Afin de ne pas perdre son temps, Fatimzahra s’inscrit au collège. Elle affronte un monde inconnu dont elle ne possède ni les codes ni la langue. Quelle épreuve ! Quel défi !
Le récit est partagé entre narration de l’auteur, lettres écrites à la famille restée au Maroc, récit à la première personne par l’héroïne elle-même. Le style est très démonstratif. Mais on s’attache aux personnages, à l’aventure vécue par l’adolescente.
Une belle histoire généreuse bâtie sur des faits réels.
France
Le Voyage de Fatimzahra (2015)KochkaEditions Flammarion, 5.70€
Il y a longtemps que nous attendions ce roman de Pierre Leseigneur car nous avons suivi son entrée en littérature et je dois avouer que nous n'en sommes pas peu fiers. Hé oui, c'est avec le Prix des Dévoreurs qu'il est devenu lecteur, et il se souvient, c'était avec La rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat, et un peu plus tard avec Bjorn le Morphir de Thomas Lavachery. Après il eut l'écriture dont il à découvert le plaisir avec une enseignante de Français qui lui a fait écrire (à lui et aux autres élèves de sa classe) des poèmes. Puis il y eut des chanteurs comme Grand corps malade, et puis les soirées poétiques avec Franca Maï.
Un grand père au fond de sa chambre d’hôpital, sa seule attente est la visite de sa petite fille Kasia, qui lui parle, lui sourit et ainsi l’encourage àvivre. Elle va notamment lui raconter son périple dans cette Pologne qui lui tient à cœur. A son tour il va entreprendre son propre voyage, faire ses propres rencontres. Dans ce premier roman, au thème très original, Pierre fait ses premiers pas dans le petit monde fermé de la littérature. Espérons que ce ne soit pas les derniers.
Claude K;Dubois a rencontré trois classes de La Madeleine
La Madeleine, quartier "sensible"
Pour nous ce jour là, un quartier, des écoles, où il se passe des choses extraordinaires
A l'école Joliot Curie
les enfants avaient illustré au fusain et mis en voix l'histoire d'Akim
Une question qui est revenue dans chaque classe:
Dans quelle guerre vit Akim ont demandé les enfants :
J'ai voulu parlé des enfants qui vivent quand c'est la guerre dans leur pays, ou la guerre autour d'eux, mais c'était un peu compliqué à faire parce que il y a déjà des livres sur la guerre et j'avais envie de prendre ce livre d'une façon un peu particulière, de donner l'impression que l'on était cet enfant là, sans raconter beaucoup de choses mais avec beaucoup d’images. J'avais envie de donner les impressions que peut avoir cet enfant, un petit enfant qui se retrouve seul, il a perdu sa famille, plus rien n'existe, tout est détruit. J'avais envie de raconter cette histoire là. Et puis tout à coup, un petit déclic dans ma tête et j'ai enfin pu réaliser cet album qui est un livre important pour moi car il y a dedans tout l'amour que j'ai pour les enfants, et tout l'amour que j'ai pour les gens, pour les personnes qui vivent dans la peur, les personnes qui souffrent, et particulièrement les enfants car ils ne sont pas responsables du monde des adultes. Akim ne comprend pas ce qu'il lui arrive, c'est un enfant, il s'amuse, il joue, il a ses amis et tout d'un coup il se retrouve pris dans quelque chose d'incompréhensible pour lui. Et moi, ça me fait mal au cœur, alors j'avais envie d'en parler
Une question toute simple, une réponse qui a touché les enfants impliqués dans le Prix Janusz Korczak, un prix,pour un jury d’enfants en hommage au défenseur de leur droit au respect et à la protection .
Les enfants de la classe de CM2 de Mr Le Garrec de l'école Michelet avaient un extraordinaire cadeau pour Claude. Une déambulation poétique...Soudain, ils se sont levés, ils ont pris la parole, et dit, des poèmes. C'était magique, on assistait à un ballet poétique, ils se mouvaient, prenaient la parole comme des professionnels.
Et l'après-midi
A la bibliothèque de quartier
les questions étaient "très préparées" car enregistrées pour une émission que vous pourrez écouter bientôt sur Principe Actif
il faut vous dire que le matin aussi nous aurions du être à la bibliothèque mais les dangers de l’éclipse
Par un froid glacial, les élèves du collège Rosa Parks attendent le début des cours à l’abri du préau. La grippe, la gastro ont éprouvé les troupes, mais peu importe, demain ce sont les vacances de Février. Aucun présage, rien que de très normal… pourtant, le nez de Corentin se met à saigner, la belle Yasmine ne s’aperçoit pas qu’une mèche de ses cheveux tombe lorsqu’elle saisit son cartable… un bouton sur le poignet de Fab le démange terriblement. Il gratte…trois boutons ! Il gratte…huit boutons ! Encore une allergie ? Or ce sont les signes avant-coureurs du cauchemar qui va submerger les 647 élèves et le personnel du collège. Un mystérieux virus disloque les mâchoires, fait éclater les ventres, les cranes, nécrose les membres. Le mal s’abat comme la foudre. La mort empoigne l’ami, le voisin. Les médecins, les pompiers sont impuissants, le collège est mis en quarantaine. Chacun réagit selon son statut et son caractère.
Qui survivra ? Y aura-t-il même des survivants ?
Ce roman où la peur étreint les héros comme le lecteur est écrit de façon magistrale. Ruptures de tons, focalisations multiples, suspens, on s’attache à peine aux personnages que la mort les dérobe brutalement à notre attention. On ne peut lâcher la lecture avant la fin.
Les lecteurs de manga retrouveront l‘atmosphère de titres comme « l’Ecole emportée » de Kazuo Umezu et prendront conscience de la force du récit faisant appel aux images mentales par rapport aux dessins qui limitent le jeu de l’imaginaire.