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l'oiseau lire - Page 35

  • Sélection des Dévoreurs CM1 et CM2

     le rire de milo.jpgLe rire de Milo

    Eglal Errera, Actes Sud Junior, 6.50 €

    Irène, une fillette de 11 ans, a décidé de tout nous raconter. Et l’histoire qu’elle nous raconte commence par l’arrivée de Milo dans la famille. Milo, l’ami cultivé, exubérant, gai, drôle, « le rire de Milo ». Mais Milo l’ami indispensable tombe malade et ne se remet pas. Pour le sauver, une seule solution : trouver Samir. Samir laissé au pays. Pour sauver Milo, Irène et son père partent pour le Caire. Plaisir du voyage, de la découverte des lieux racontés par Milo et inquiétude : où est passé Samir ? Heureusement le rire de Milo dénouera le problème.

    Milo retrouve son ami, son amour et Irène découvre que deux hommes peuvent vivre un grand amour. Non ce n’est pas un livre sur l’homosexualité, elle est juste suggérée, mais c’est un beau grand roman sur l’amour et l’amitié. Un roman gai et plein de vie.

    Annie, libraire


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    Angèle, ma Babayaga de Kerménéven

    Richard COUAILLET, Actes Sud junior, 7 €

    Le narrateur, Nathanaël, un jeune garçon, est particulièrement effrayé par sa grand-mère de Kerménéven.

    Cela fait 10 ans qu'il en a la trouille, à tel point qu'il vomit toujours lors du voyage pour se rendre chez sa grand-mère.

    Cette fois, c'est toujours la même chose, ils s'y rendent en été et il doit rester une semaine en vacances.

    Pourtant, lorsqu'il découvre sa grand-mère tombée dans le jardin, c'est lui qui a la présence d'esprit de prévenir ses parents. Son petit frère Max, très proche de la grand-mère, n'est pas disponible.
    A l'hôpital, la grand-mère ne reprend pas conscience. Ce garçon, qui a découvert le secret de sa grand-mère en fouillant dans ses affaires, va lui parler. Après son passage, elle a eu une réaction. Après son deuxième passage et des mots nouveaux, elle va se réveiller.

    C'est écrit sous la forme d'un journal, celui de Nathanaël. C'est une histoire émouvante écrite avec beaucoup de drôlerie, qui aborde les relations entre les enfants et les grands-parents. Très facile à lire.

    Anne-Marie HALOCHE, BDP

     

     La petite Caillotte.jpgLa petite caillotte

    Claire CLEMENT, Bayard jeunesse, 10.90 €

    Line a perdu sa mère peu après la naissance de Titou, son petit frère. Elle a mis du temps à l’aimer ce petit frère, et maintenant elle est prête à tout pour le garder. Son père et son frère aîné, Tony, n’arrive pas à aimer Titou, ils essaient d’oublier dans l’alcool. Line se sent seule. Heureusement, dans la montagne, son refuge, elle découvre un ours. Malgré le danger, elle le nourrit. Il se laisse approcher. Aidé de Simon, qui va devenir son ami, elle fera tout pour le protéger des braconniers. Ce roman, qui séduira les lecteurs à cause de ou grâce à l’ours, est surtout un roman sur le deuil, la reconstruction, l’amour fraternel et l’amitié.

    Annie, libraire

     

     Joyeux ornithorynque !.jpgJoyeux ornithorynque !

    Cécile CHARTRE, Rouergue, 5.50 €

    Chaque année chez Mado, le 4 juin est une journée terrible. C'est l'anniversaire de sa mère qui, depuis très longtemps, ne supporte pas de prendre un an de plus et se montre donc particulièrement désagréable. Cette année s'annonce pire puisqu'elle a 40 ans.

    Mais une crevaison et une rencontre vont les amener chez Bilal et Zohra pour qui le 4 juin est également une journée particulière…

    Un sympathique roman drôle et émouvant dans lequel la maman va apprendre à profiter de la vie et à se réjouir du temps qui passe parce que tout peut s'arrêter vite et tôt.

    Virginie DEMEZIERES, BM de Bernay

     

     le plus vieux de la classe.jpgLe Plus vieux de la classe

    Irène COHEN-JANCA, Rouergue, 6 €

    Cette rentrée des classes ne se passe pas du tout comme John l’espérait. Celui que tout le monde remarque, c’est le vieux, le grand, celui qui, au milieu de la cour, est le centre des moqueries. L’action se passe au Kenya. Zéfania, le grand, est un adulte, l’école vient d’être déclarée gratuite pour tout le monde, y compris les adultes. Et Zéfania veut apprendre à lire pour devenir policier et nourrir convenablement sa famille. Mais difficile d’aller en classe chaque jour quand on est un cultivateur et qu’on a charge de famille.

    À travers les yeux de John, le narrateur, le lecteur découvre peu à peu la personnalité et le quotidien de Zéfania et prend conscience des conditions difficiles de la vie dans le désert Kenyan. Un roman court qui s’adresse à des lecteurs plus jeunes que dans la collection DoAdo, une écriture simple, pour un roman fort, comme dans de nombreux romans de la collection DoAdo. Voilà peut-être la ligne éditoriale de cette nouvelle collection.

    Annie, libraire


     On dirait le Sud.jpgOn dirait le sud

    Dominique BRISSON, Syros, 5.95 €

    Petite échappée bucolique pour une maman artiste, virée de sa place de vendeuse, et son fils qui ne cesse de se battre au collège. Direction : le Sud ! Ils y découvrent une autre vie, d’autres paysages et l’occasion de méditer. Un roman qui se lit très facilement.

    Delphine BLAISE – BDP

     

     Mon sorcier bien aimé.jpgMon sorcier bien aimé

    Audren, Ecole des Loisirs, 8 €

    Amazir Casablanquette a 9 ans et est sorcier. Mais ceci ne l'amuse pas du tout. La vie d'un sorcier est très ennuyeuse !! Un coup de baguette magique et on réussit son devoir de géométrie, une formule magique et la chambre est rangée. De plus, il faut toujours veiller à rester très discret. Difficile d'expliquer à un copain, qu'on invite chez soi, pourquoi quatre balais d'extérieur occupent le canapé pendant que la télé diffuse des dessins animés.
    Un soir, Amazir, dégoûté par ce qu'il voit à la télé, en a assez. Non seulement, il est contraignant et ennuyeux d'être sorcier, mais, en plus, c'est inutile. Ses pouvoirs ne lui permettent pas de changer le monde. C'en est trop ! Amazir consulte en douce le grand et vieux grimoire familial et découvre la formule lui permettant de renoncer à ses pouvoirs… Le voilà propulsé dans "la vraie vie". Il apprend à faire les courses, à cuisiner (il découvre à cette occasion que le blanc de l'œuf n'est pas blanc mais gluant et translucide), il apprend même à… apprendre ! La vie devient alors PASSIONNANTE !!

    Jusqu'au jour où Leslie Cocovino, une fille de sa classe dont il est secrètement amoureux, se fait renverser par une voiture, devant l'école, là sous ses yeux…

    Un roman rigolo, tendre, empli de détails cocasses. C'est drôle, drôle mais drôle ! A ne pas lire quand on vient de se faire opérer de l'appendicite.

    Mélissa MAIGNAN, BM Vernon

     

    Ce livre ne fait pas partie de la sélection, c'est un conseil de lecture :

     

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    Missak, l'enfant de l'affiche rouge

    Didier DAENINCKX, illustré par Laurent CORVAISIER, rue du monde, 17€

    Dans sa prison, derrière les barreaux, Missak se souvient : des jours heureux en Arménie, souvenirs accompagnés d’illustrations à la gouache, pleine de vie, de couleurs, de bonheur. Malheureusement, vite, le noir arrive, des illustrations fortes, quand Missak nous dit la mort de son père défendant l’Arménie, la fuite au Liban… le noir… les pensées d’un homme qui va mourir. Et toujours alternent de grandes illustrations en couleur pour les souvenirs heureux, son arrivée à Paris, alors terre d’accueil, son amour pour Mélinée, et le noir pour dire, le nazisme, la résistance, l’arrestation, la condamnation. Le livre se termine par une biographie de Missak illustré de photos et par la lettre très émouvante que Missak adresse à Mélinée avant de mourir. Un texte sobre, poignant, Didier Daeninckx sait parler aux enfants, les prendre au sérieux. Missak, l’enfant de l’affiche rouge est un grand livre comme l’était Il faut désobéir, des livres indispensables pour que l’on se souvienne.

    Annie, libraire

  • Bjorn le morphir : le nouveau cycle commence !

    Enfin ! ça y est, Bjorn est de retour !

    Deux ans après la fin des aventures de Bjorn aux enfers, Thomas Lavachery nous propose un nouveau cycle: Bjorn aux armées.

     

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    Pour vous mettre l'eau à la bouche, une petite présentation tirée du site de l'Ecole des loisirs.

    L’agresseur portait un masque de la Saint-Magnus, une figure de diable, et un chapeau à cornes. Tandis qu’il poignardait Harald Ier, il riait à gorge déployée.
    Un démon, pour sûr ! Après ce terrible attentat, le vieux roi viking est au plus mal et fait appeler le morphir à son chevet. À peine Bjorn a-t-il eu le temps de profiter de l’affection des siens, de sa gloire toute neuve et des cadeaux offerts par Harald Ier après son expédition victorieuse aux enfers, que le voilà reparti. Sans attendre, il galope à bride abattue vers la capitale avec, à ses côtés, son ami le demitroll Dizir.
    Sur la route, les nouvelles sont préoccupantes.
    Des troupes ennemies se massent aux frontières et les royaumes voisins s’apprêtent à envahir le Fizzland.
    La guerre est imminente. Harald Ier doit se hâter de désigner un jarlal, un guerrier plein d’expérience qui le remplacera à la tête des armées. Ghizur-Loup-Blanc et Bardi le Borgne paraissent les meilleurs candidats au poste suprême. Pour Bjorn, cela ne fait aucun doute…
    Et si le morphir se trompait ?

    Avant d’attaquer ces nouvelles aventures de Bjorn le morphir, Thomas Lavachery s’est accordé deux ans de répit pour « garder l’envie et le plaisir », explique-t-il. Dans ce nouveau cycle, il a voulu décrire la guerre telle qu’elle est, « chaotique, féroce et meurtrière ».
    Il s’est inspiré de batailles célèbres et s’est plongé dans le traité de Sun Tzu, auteur chinois
    d’un célébrissime Art de la guerre. Mais son modèle absolu reste la bataille de Waterloo
    décrite par Stendhal dans La Chartreuse de Parme : « Un bazar incroyable ! » Avec autant
    de références, Bjorn ne pouvait que prendre du galon…

    Bjorn aux armées

    Thomas LAVACHERY

    Médium, Ecole des loisirs

    11,50 euros

     

  • l'Oiseau lire prend des vacances

    FERMETURE EXCEPTIONNELLE


    du Mercredi 11 Août au soir

    au Mardi 17 Août au matin

     

    La librairie rouvrira ses portes mardi 17

    à partir de 10 heures


    Profitez-en pour venir feuilleter nos dernières sélections:

    la rentrée scolaire

    Parce-que, qu'on le veuille ou non, en septembre c'est la rentrée, une sélection d'albums sur le thème de l'école: première rentrée en maternelle, anti-rentrée, tout y passe!


    des imagiers de toutes sortes

    Du plus classique au plus artistique, une sélection d'imagiers pour découvrir et pour rêver le monde qui nous entoure.


    Vous pouvez d'ores et déjà découvrir ces sélections sur notre site de vente

    http://www.loiseaulire.fr/

    dans la rubrique BIBLIOGRAPHIES


    et bientôt... la sélection des Croqueurs et Dévoreurs de livres!

     

    Bel été à tous!

  • Croqueurs de livres : rencontre avec Valérie Zenatti

    Valérie Zenatti est allée à la rencontre des classes de CE2 des écoles de Louviers (Jacques Prévert) et d'Emanville, pour les féliciter d'avoir obtenu le prix des Croqueurs de Livres 2010, et pour leur parler de son dernier roman qui vient de recevoir le Prix Sorcières : Vérité, vérité chérie (Ecole des Loisirs).

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  • Croqueurs de livres : rencontre avec Lydie Sabourin

    Grandes gagnantes du Prix des Croqueurs de livres 2010, la classe de CE1B de l'école Marcel Pagnol (La-Croix-Saint-Leufroy) et la classe de Moyens/Grands de l'école de Fontaine-Bellanger ont eu le privilège de rencontrer la jeune auteur-illustratrice Lydie Sabourin, pour une demie journée d'échanges autour de son album L'épouvantail (Points de suspension). Un album placé sous le signe de la nature et de la solidarité.

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    Classe de CE1B, école Marcel Pagnol.

     

    Un épouvantail dans la classe

    Pour l'occasion, les Moyens et les Grands de l'école de Fontaine-Bellanger avait préparé un bel épouvantail, avec l'aide de leur professeur Laurence Mouton :

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    Une belle séance d'arts plastiques a été menée dans cette classe tout l'après-midi. De quoi ravir les élèves, la maîtresse, l'auteur mais aussi la libraire !!

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  • Les grands gagnants du prix des Croqueurs de livres 2010

    Cette année encore nous avons reçu des dizaines d'affiches pour le prix des Croqueurs de livres ! Le jury a longuement délibéré et a finalement dévoilé la liste des classes gagnantes mercredi 26 mai dernier, à l'IUFM d'Evreux, en présence d'élèves et de professeurs.

    La chèvre biscornue de Christine Kiffer (Didier Jeunesse) a été plébiscitée par les petits et les moyens. Deux classes des écoles Marie Curie de Gravigny et de Bois Le Roy ont ainsi gagné une rencontre avec des conteurs.

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    Le livre plébiscité par les classes de Grande Section, CP et CE1 est Les quatre loups, d'Alain Gaussel (Syros). Les deux écoles qui gagnent une rencontre avec l'auteur et illustratrice Lydie Sabourin sont :
    - l'école Marcel Pagnol de La Coix Saint Leufroy
    - l'école de Fontaine-Bellanger
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    Enfin, Ibou Min' et les tortues de Bolilanga, de Franck Prévot (Thierry Magnier) a largement séduit les classes de CE2. Les écoles d'Emanville et Jacques Prévert de Louviers remportent une rencontre avec Valérie Zenatti, auteur de Vérité vérité chérie (Ecole des Loisirs).
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  • Dévoreurs de livres 2010 : le palmarès !

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    La remise des prix des Dévoreurs de Livres 2010 a eu lieu mercredi 9 juin à la Halle des Expositions d'Evreux, en présence de cinq auteurs. Il est temps de vous dévoiler les noms des grands gagnants !

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    Dans la catégorie CM1-CM2, Roselyne Bertin pour Qui a volé mon chien ? (Rageot).

     

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    Pour les 6e, 2 pouces et demi de Thomas Lavachery (Bayard).

     

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    Chez les 5e-4e, Yves Grevet pour le troisième volet de Meto (Syros).

     

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    Et pour les 3e, le dernier roman d'Anne Percin : L'âge d'ange (Ecole des Loisirs).

    Seule Anne Percin n'a pas pu se libérer pour la remise des Prix. En revanche, nous avions le plaisir d'accueillir Roselyne Bertin, Thomas Lavachery et Yves Grevet, ainsi que deux invités de marque : Xavier-Laurent Petit et Franck Prévot !

    Pendant la séance de signatures, nous avons pu glaner quelques conseils de lecture auprès des auteurs.

     

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    Derrière Thomas Lavachery (au premier plan), Roselyne Bertin (en arrière-plan) nous a recommandé la lecture d'Océania d'Evelyne Brisou-Pellen.

     

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    Quant à Xavier-Laurent Petit, il nous conseille de nous plonger dans le dernier roman de Tania Sollogoub : Il y avait un garçon de mon âge juste en dessous de chez nous (Ecole des Loisirs).

     

  • rencontre avec Didier Daeninckx à l'IUFM

    Pour la Quinzaine des Librairies Sorcières la librairie avait choisi de mettre en avant l'album, Missak, l'enfant de l'affiche rouge

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    à cette occasion, vendredi 28 mai Didier Daeninckx a rencontré ses lecteurs dans l'amphithéâtre de l'IUFM. Engagement et dénonciation en fil conducteur.


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    "Si on est satisfait du monde, on n'écrit pas"

    Inutile donc de demander à Didier Daeninckx comment lui est venu le goût pour l'écriture. Naturellement. L'immigration, les planques, la guerre, l'antimilitarisme, un grand-père d'extrême-gauche, Didier Daeninckx connaît bien cette atmosphère. Il y a été baigné dès son plus jeune âge. "Ma mère travaillait comme dame de cantine. Pendant des jours elle disparaissait. Plus tard, j'ai appris qu'elle passait des valises en Espagne sous la dictature de Franco". Une famille saisie par l'histoire. "J'ai cherché à comprendre ce qu'il se passait autour de moi, percer les mystères, les secrets". Sa curiosité le pousse dans la recherche, il se passionne pour l'écriture, les journaux, la vie en général.

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    Ouvrier imprimeur, Didier Daeninckx s'essaie un temps au journalisme avant de se consacrer uniquement à l'écriture de romans noirs, de nouvelles et d'essais. L'après-guerre, le négationnisme, les massacres ethniques, Daenincks montre du doigt, dénonce, tente de montrer la vérité. Toujours en s'appuyant sur des sources historiques, il effectue un véritable travail documentaire où rien n'est laissé au hasard. Pourtant, il ne se dit pas historien, c'est "une passion sans patience" admet-il.

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    Provocateur ? sans doute.

    Dans les années 80, il s'essaie à la littérature de jeunesse. Par hasard. "J'étais invité à un atelier d'écriture - chose que je ne fais jamais - dans mon ancienne école. Je pouvais pas refuser ! Durant cet atelier, un hold-up a eu lieu dans la banque qui se trouvait en face de l'école. C'était au moment de la fête des mères. Ce fait divers m'a inspiré un roman que j'ai intitulé La fête des mères. À ce moment, les éditions Syros lançaient leur collection Souris noire, mon texte a été publié". Un texte qui sera attaqué, jugé "destructeur des liens familiaux", accusé de "mettre la littérature de jeunesse au service des forces obscures"... Daeninckx comprend les enjeux de cette littérature : "il faut continuer !". Et l'auteur continue. Avec Le chat de Tigali, étudié dans de nombreuses salles de classe, où il dénonce le racisme.

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    Au début des années 2000, les éditions Rue-du-Monde, dont son fondateur Alain Serres est lui aussi une personnalité engagée, contactent Didier Daeninckx pour écrire un texte sur les rafles. Né "Il faut désobéir", le premier tome d'un triptyque sur la Seconde guerre mondiale.

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    Rien d'étonnant que quelques années plus tard, cette même maison d'édition lui demande de faire un album d'après son roman Missak, une biographie sur le résistant arménien Missak Manouchian. Des recherches toujours basées sur des faits, des documents d'archives, mais cette fois, Daeninckx se livre à des échappées poétiques. "L'utilisation de métaphores est impossible dans le roman. Ici, les illustrations de Laurent Corvaisier donnent une certaine densité, une élévation".

    Un jeu de passé/présent, de la couleur, du noir et blanc, une alternance entre le souvenir et la vie en prison, Daeninckx émeut par la simplicité et l'évocation de sentiments profonds. Car si la vie de son héros est ponctuée par la mort et la violence, son dernier message - une lettre écrite à sa femme peu de temps avant de mourir - sera remplie de vie et d'espoir.

    article de Béatrice CHERRY-PELLAT, paru dans LA DEPECHE vendredi 4 juin 2010

     

  • Didier DAENINCKX ! ! ! ! ! !

    L'Oiseau Lire a choisi de vous faire rencontrer

    Didier Daeninckx

    dans le cadre la Quinzaine des Librairies Sorcières

    pour un album coup de cœur :

    Missak, l'enfant de l'affiche rouge

     

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    vendredi 28 mai
    20h30

    rencontre tout public

    à l'IUFM

     

    samedi 29 mai

    10h-12h30

    14h-17h30

    rencontre dédicace

    à la librairie

     

     

    Venez (re)découvrir ses livres

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    et du 15 au 29 mai

    ne manquez pas l'exposition des originaux de Missak

    par Laurent Corvaisier

    à la librairie

     

     

  • Le Roi des Sables, de Thierry Dedieu

    Nous avions déjà, sur le même principe, La Princesse au petit pois. Thierry Dedieu reprend ses sculptures pour nous raconter une histoire de sagesse. Un roi, un château magnifique face à la mer. Une vue extraordinaire, un site paradisiaque. Mais un château à reconstruire après chaque équinoxe. Car rien n'arrête la mer.

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    Son ami le Roi de la Forêt lui propose l'hospitalité. Mais rien ne peut remplacer le spectacle que lui offrent la mer et ses couchers de soleil. Les illustrations de Thierry Dedieu sont envoûtantes, son texte poétique, une petite merveille. Cette fable sur les furies de la mer fait penser à la tempête Xynthia, et pose la question suivante : faut-il combattre les éléments ou les accepter et vivre avec ?

    Oui, il faut que Thierry Dedieu continue à nous émerveiller avec ses livres, surtout ne pas faire dans les paillettes, dans le commercial... Faire des livres que l'on a plaisir à défendre, à vendre. Car oui, Messieurs les éditeurs, les livres de Thierry Dedieu se vendent.

    Annie Falzini