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  • Encore des couleurs !! encore des émotions...

    une touche de couleurs.jpgUne touche de couleurs

    Pauline Kalioujny

    Hongfei, 13,50 €

    Lupus, un chien noir, s'ennuie, et dort dans un grand monde blanc... Soudain, quelque chose de glacé lui touche la queue...: c'est le bleu. Et, Lupus pénétre dans cet univers bleu, il en ressent le frais, nage parmi les poissons. Puis Lupus va découvrir l'univers et les sensations du vert, du jaune, du rouge. Puis trempé, imprégné de toutes ces couleurs, il se secoue et éclabousse ce grand monde blanc des couleurs qu'il a rencontré, il crée ainsi un monde où il ne s'ennuiera plus. Vous me direz rien de bien nouveau, nous avions déjà Le magicien des couleurs de Arnold Lobel, c'est vrai et j'adore ce livre, mais Une touche de couleurs s'adresse à des enfants plus jeunes et les illustrations de Pauline Kaliouny, linogravures et encres de couleur donnent à ses images un charme que goûteront sûrement les jeunes enfants. Le monde qu'il crée est particulièrement réussi.

    Annie Falzini

  • La couleur dans tous ses états

    quelles couleurs.jpgQuelles couleurs !

    Régis Lejonc

    Thierry Magnier, 16 €

    Imagier ? Livre d'artiste ? Je ne sais, mais ce que je sais, c'est que c'est un livre précieux, un imagier comme on en rencontre malheureusement trop peu. Une suite d'illustrations, de photographies, de compositions graphiques issues de la culture populaire, de la bande dessinée, du cinéma, de la chanson, toutes extraordinairement belles, drôles, bourrées de références qui réjouiront les adultes. Cette succession d'images nous entraîne dans une balade où l'on découvre ce que chaque couleur évoque à Régis Lejonc.

    « Ce que je sais, c'est que si le monde était sans couleurs, il ne serait pas noir et blanc, comme dans les vieux films. Si le monde était sans couleurs, il serait bêtement invisible à nos yeux. »

    J'espère que chacun, grâce à ce nuancier, découvrira quelle est sa couleur préférée, du blanc Melville (hé oui, sa baleine) au  bleu, Blues, en passant par le rouge, petit chaperon. Un régal ....

    Annie Falzini

  • Notre cousin Salim

    l etonnante disparition de salim.jpgL'étonnante disparition de mon cousin Salim
    Siobhan Dowd
    Gallimard Jeunesse, 12 €

    Londres aujourd'hui. Le jeune Salim en partance pour les USA rend visite une ultime fois à sa famille à Londres. Une visite est aussi prévue au London Eye, la célèbre grande roue de Londres. Si prévue ou si arrangée que Salim disparaît, s'évanouit. Ted et Kat, ses cousins, partent à sa recherche. Police et famille piétinent. Ted, enfant différent, veille. Son autisme lui permet d'échafauder d'habiles théories afin de résoudre cette disparition. Et quand ces théories s'écroulent, dépressions, anticyclone et bulletins marines sont les seules bouées de ce héros si solitaire. Ce féru de météorologie dénouera les fils d'une intrigue parfois trop ténue.
    Aussi ténues et distraites sont les connaissances en météorologie de la traductrice. Eh oui, quand un vent se renforce, il ne fléchit pas, on dit qu'il fraîchit. Fraîchit en revanche l'humeur du lecteur et fléchit son intérêt pour ce jeune détective et son enquête londonienne.

    Nimbos Tratus

     

     

  • La voleuse sans ombre, selon Esther

    la voleuse sans ombre.jpgLa voleuse sans ombre

    Emily Gee

    Bragelonne, 20 €

    Quatrième de couverture

    Grâce à la magie qui coule dans ses veines, la jeune Melke sait se rendre invisible. Un don partagé par son frère Hantje et qui ferait d'eux des voleurs hors pair, s'ils n'avaient renoncé cet héritage et refusé de devenir de véritables " spectres " s'enrichissant grâce à des larcins faciles. Pourtant, un matin, Hantje a franchi l'interdit. Tandis qu'il dérobait les trésors des salamandres, cruelles créatures avides d'or et de pierreries, il s'est fait capturer. En échange de la liberté de son frère, Melke doit à son tour enfreindre sa promesse et voler pour le compte des salamandres un collier détenu par les descendants d'un famille autrefois fière et puissante. Mais ce faisant, elle déchaîne sur eu une horrible malédiction. Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu'elle doit condamner pour le sauver...

    Esther : Ce livre était très bien. Très belle histoire dramatique d'amour et de légende. Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Tout premier livre de l'auteur, il renferme une sorte de suspens et d'étrangeté. Pour bon lecteur. A partir de 12 ans.

     

  • Inuk par Martine Bourre

    inuk est amoureux.jpgInuk est amoureux

    Carl Norac, illustrations Martine Bourre

    Pastel, 12,50 €

    Inuk est amoureux : dans le froid de la banquise, il le dit à tous, bêtes et gens. Mais ses amis s'esclaffent, ils trouvent que Lucy, son amoureuse, est une fille affreuse. Ils l'appellent « Bec de lièvre ». Pourtant, avec ces lèvres-là, les mots qu'elle envoie dans l'air sont les plus doux du monde. Inuk est heureux de cet amour, mais Lucy est triste, très triste. Alors Inuk a une idée. Dans des pierres à savon, il sculpte son amoureuse. Il y met tant de passion que les gens son troublés et leur regard sur Lucy change. Les sculptures révèlent sa beauté, ses bras volants, son sourire, son regard. Plus personne ne se moque. Inuk et Lucy peuvent s'aimer, se réchauffer, avoir des enfants, beaucoup d'enfants.

    Cet album est un bel hommage à Johnny Inukpuk, sculpteur Inuit qui sculpta des femmes à la bouche en bec de lièvre, des femmes, qui, comme dans cet album, sont un hommage à la beauté féminine, pas celle que l'on voit au premier regard, mais celle plus profonde que l'on découvre peu à peu. Les personnages ont une vie extraordinaire et l'on perçoit le bonheur d'Inuk, les moqueries, la tendresse à travers les aquarelles de Martine Bourre qui accompagnent merveilleusement le texte.

    Annie Falzini

  • Folio Cadet Premières lectures = on n'est pas contents !!

    • Il était une fois un garçon qui vivait de ce côté-ci des montagnes. Il s'appelait Louis.

    De l'autre côté des montagnes, un loup menait une vie de luxe incroyable. Son nom à lui, personne ne le connaissait. Le loup était très bon chic, bon genre. (Pour un loup, bien sûr).

    Parfois il enfilait son habit...

     

    • Il était une fois un garçon qui vivait de ce côté-ci des montagnes. Il s'appelait Louis.

    De l'autre côté des montagnes vivait un loup. Personne ne savait comment il s'appelait. Le loup était très chic (pour un loup, bien sûr).

    Parfois il enfilait son habit....

     

    Prenez la peine de relire ces deux petits textes, de les redire à voix haute et dites-moi lequel vous préférez. Pour moi il n'y a aucun doute, le premier nous fait goûter la saveur de la langue, le second énonce simplement les faits, sans saveur, sans « rêve »

    Le premier texte est le début du classique et savoureux album de Tony Ross : Le garçon qui criait : « Au loup ». En folio benjamin, c'était une histoire sympathique comme de nombreux titres de cette collection. Les adultes pouvaient les lire à leurs enfants et surtout, pour les lecteurs débutants, la mise en page, les illustrations et les textes « riches » faisaient que nous aimions conseiller les titres de cette collection Folio Benjamin.

    le garcon qui criait au loup ae.jpg

    Mais la deuxième version, plate, triste et insipide est la version que désormais les enfants auront à leur disposition, avec une nouvelle collection : folio cadet - premières lectures.

    folio cadet 1res lectures au loup.jpg

    Et ce qui me désole c'est que j'ai bien peur que peu à peu il ne nous reste plus que cette nouvelle version : expurgée, triste à mourir.

    Les enfants de maintenant n'ont plus droit à la richesse des mots, ceux que l'on aime répéter, ceux qui font rêver... serait-ils plus « sots » que les générations précédente ??? Ou veut-on les rendre plus sots ???????

    Je dois reconnaître que tous les textes n'ont pas subit ce terrible sort. La belle lisse poire du prince de motordu est intacte.

    Aurait on plus de respect pour Pef que pour les auteurs étrangers ??? Mais en étant honnête, je dois reconnaître que je n'ai pas pu vérifier tous les textes, certains étant manquants.

    Annie Falzini

  • L'origine du feu

    rouge gorge.jpgRouge gorge ou comment le feu vint au monde

    Pierre Delye, illustrations Martine Bourre

    Didier jeunesse, 11,90 €

     

     

    « Ca c'est passé au début du monde.

    Au commencement, il y avait des animaux.

    Des animaux qui étaient moches...

    Moches et surtout mal fichus !

    Sans plumes ni ailes, sans fourrure ni pelage

    sans crocs ni griffes, incapables de courir vite,

    de sauter haut, de bien nager ou de grimper

    aux arbres rapidement....ils sont nuls ! »

    Vous avez, je pense, deviné qui sont ces animaux nuls !...

    Heureusement, un petit oiseau qui les observe a pitié d'eux. Il va trouver le soleil et lui raconte le malheur des animaux moches et mal fichus. Alors le soleil a une idée...

    Et c'est depuis ce jour que les humains possèdent le feu et que cet oiseau s'appelle Rouge-Gorge, car c'est lui le courageux.

    Un conte magnifiquement soutenu par les illustrations lumineuses de Martine Bourre, qui a pour cet album, à nouveau utilisé, avec tout le talent qu'on lui connaît, les collages.

    Annie Falzini

  • En compagnie de Frédéric Clément

    Interview, séance de dédicaces, discussions et séance de poses pour les plus jeunes ! Une journée magique à l'Oiseau lire...
    Un grand merci à Frédéric Clément et à tous ceux qui sont venus partager ces beaux moments avec nous !
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    Les plus jeunes s'occupent...
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    Voici l'article de Béatrice Cherry-Pellat paru dans le journal La dépêche du vendredi 16 octobre :

    Collectionneur d'images

    A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage «Bashô le fou de poésie» aux éditions Albin Michel, Frédéric Clément a été convié par les libraires de l'Oiseau Lire pour une séance de dédicaces.

    Matsuo Bashô n'aime ni les batailles, ni les sabres, ni l'uniforme, ni le sang. Il aime la paix, le silence, la lune, les pinceaux bien lissés... Matsuo Bashô ne sera pas samouraï. Il sera poète. C'est sur les pas de son disciple que le lecteur va découvrir la vie du grand auteur de courts poèmes, les haïkus. Ses voyages, ses rencontres et l'ouverture d'une école de poésie pour tous dans un Japon du XVIIème siècle.

    Un texte sur la vie du poète japonais Matsuo Bashô, raconté par Françoise Kérisel et mis en valeur par l'art de Frédéric Clément. Les papiers, les supports, les matériaux, les couleurs, l'omniprésence des végétaux, la finesse, l'élégance... rien n'est choisi au hasard pour transporter le lecteur au fil des quatre saisons de la vie du poète dans une ambiance japonisante.

    Une philosophie, un art de vie, un pays qui, s'il comporte encore de nombreux secrets pour Frédéric Clément, lui apparaît comme une évidence, «mon attrait pour le Japon ne s'explique pas, c'est comme le chocolat». Un goût qui «date de très longtemps» que l'on retrouve dans le raffinement de ses oeuvres. Au travers des images qui mettent en scène Les Belles Endormies de Kawabata mais également dans ses photographies (Bel oeil) et l'intimité de ses livres (Magasin zinzin, Museum, Les mille et une nuits...). Car quand on ouvre un livre de Frédéric Clément, on tire sur une ficelle, déplie des pans de couverture comme on ouvrirait un coffret qui contient des secrets.

    «Avant même que l'on entre dans mon livre, j'offre un climat, une ambiance. Je veux que le livre soit un bel objet». Et quand on ouvre ce bel objet, les mots sonnent, résonnent et les images sont à regarder dans les moindres détails, «la partie graphique offre de nombreuses allusions qui complètent la narration et l'allège». «Pour moi, ce n'est pas de la poésie, la forme n'est pas dite poétique. On ne pense pas à moi comme un poète d'ailleurs. Mais quand j'écris, je parle. Et c'est à force de mâcher et remâcher les mots pendant des heures que quelque chose sort. Quelque chose qui sonne, qui me convient».

    Si Frédéric Clément est souvent associé comme un auteur-illustrateur (graphiste ? il n'aime pas le terme illustrateur) pour la jeunesse, il s'en défend, «la frontière est très mince, quand je décide de basculer, je bascule mais je ne fais pas seulement des livres pour les enfants. Lorsque j'ai commencé dans l'édition, à la fin des années 70, je venais du monde de la presse. Et quand on veut mettre des images dans les livres, ce sont souvent des livres pour enfants...».

    Peu intéressé par les romans actuels «trop psychologiques» à son goût, Frédéric Clément trouve son inspiration dans des «textes qui partent en étoile» : «J'aime ouvrir des portes, me perdre, être à la dérive, en flottaison». Une notion de labyrinthe que les inconditionnels de Frédéric Clément pourront retrouver dans son prochain ouvrage qui traitera de «camelot /poète ou de poète/camelot», où l'enfermement de la surenchère sera de rigueur pour convaincre. «C'est tout mon opposé !»

    Béatrice Cherry-Pellat

  • Fréderic Clément à l'Oiseau lire

    Fréderic Clément

    vient rencontrer ses lecteurs le

    samedi 10 octobre 2009

    à la librairie l'Oiseau lire, pour dédicacer son dernier ouvrage paru aux éditions Albin Michel

    BASHô, le fou de poésie

    BASHÔ, le fou de poésie

    Rendez-vous au 91, rue Joséphine à Evreux

     de 10h30 à 12h30

    et de 14h à 18h30

    La librairie reste ouverte toute la journée.

    A très bientôt !!

     

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     Matsuo, ne sera pas Samouraï, il n’aime :

    « ni les batailles,

       ni les sabres

       ni l’uniforme

       ni le sang versé….. »

    Il aime :

                « la paix

                   le silence

       la lune pleine

       les pinceaux bien lissés…. »

     

    Sa vie sera exclusivement vouée à la poésie.

    Sur les pas de Kikaku, son élève, nous découvrons la vie de Matsuo Bashô, auteur japonais de haïkus. Dans le Japon du XVIIe siècle,  Ses haïkus sont nourris par ses voyages, par la nature, par ses rencontres. Poésie qu’il souhaite partager avec les enfants, les humbles, les paysans .C’est ainsi qu’il ouvre à tous une école de poésie.

     

    Les illustrations de Frédéric Clément sont somptueuses. Elles accompagnent le texte, telles des paravents japonais. On tourne les pages, on les déplie avec un plaisir infini. On est transporté, comme par magie, dans l’art japonais.  

    Frédéric Clément a préparé ses propres couleurs et choisi ses papiers japonais qu’il a imbibés de cire, pour peindre l’histoire véridique de Bashö, contée avec talent par Françoise Kérisel.

    Annie Falzini

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  • Le combat d'hiver, lu par Louis

    combatdhiver.jpgLe combat d'hiver

    Jean-Claude Mourlevat, Gallimard jeunesse, 15 €

    Un très bon roman qui se tient sous tous points de vue. Les personnages ont une personnalité pour chacun, une apparence qui leur appartient et des idées précises. La seule chose que je trouve moyenne c'est la fin qui fait un peu cliché, mais ça n'est pas très grave... Une chose est sûre : il n'y aura pas de suite. Ce livre fait le rapprochement avec la France sous l'occupation nazie. Il est original dans un thème où le déja-vu est fréquent. Ce livre est à conseiller à tout le monde !
    Louis