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  • un dernier coup de coeur

    Le temps des miracles

    Anne Laure Bondoux

    Bayard

    11,90 euros

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      Blaise va peut-être, enfin retrouver celle qu’il aime, celle qui l’a élevé : Gloria Bohème et il se souvient. Il se souvient de ce que lui racontait Gloria le soir: comment elle l’avait trouvé dans un train qui brûlait à la suite d’un attentat, et comment ils avaient du fuir le Caucase en guerre. Il nous raconte les rencontres, les amitiés, mais aussi la faim, la peur, auprès d’une Gloria toujours présente, toujours aimante pour lui éviter d’attraper « un désespoir ». Et l’espoir c’est, au bout du chemin, la France, le pays de Koumaïl.

     Littérature pour ados, littérature pour adultes ? Ce n’est pas le dernier roman d’Anne Laure Bondoux qui nous donnera la réponse car Le temps des miracles est un roman pour tous ceux qui aiment la littérature. C’est un grand livre, un roman qui, comme Les larmes de l’assassin vous accompagnera longtemps, que vous ne pourrez oublier.

    Anne Laure Bondoux a été bercée par la poésie. Dans une rencontre avec ses lecteurs, elle expliquait que Les larmes de l’assassin lui avaient été inspirées par un poème de Prévert que lui lisait son père. Cette fois ce sont deux poèmes de Blaise Cendrars qui sont la source du Temps des miracles. Espérons qu’il y ait encore beaucoup de poèmes dans la mémoire d’Anne Laure Bondoux.

    Annie

  • De l’utilité d’une exposition

     Trois ans pour convaincre Maurice Pommier de l’utilité d’une exposition sur son travail ! Toujours j’avais cette réponse : « Mais à quoi ça sert que je montre mes « ptits miquets », ils sont dans les livres, ça suffit ». Et ses petits miquets ont été exposés dans le hall de l’Hôtel du Département. Près de 80 originaux, dont certains inédits ont été présentés au public qui a été complètement séduit. Une mise en scène extraordinaire des élèves du lycée Augustin Boismard de Brionne mettait en valeur les différents univers de Maurice Pommier : la mer, les bateaux et Moby Dick, les métiers, et plus particulièrement ceux du bois et de la charpente. Maurice Pommier est allé dans leur lycée, avec ses livres, leur parler de son travail. Et ils se sont approprié son univers pour créer des silhouettes, sculpter des chaises, réaliser des tapisseries inspirées de ses livres, afin de mettre en valeur ses dessins, et surtout, de rendre cette exposition vivante. Les élèves étaient fiers de voir leurs travaux donner vie à l’exposition, visitée par un public varié. Les adultes et les enfants ont découvert le monde de Maurice Pommier et ont pris conscience du travail que nécessite un documentaire ou un texte illustré.

     Annie Falzini,  

     

    Lien vers le film

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  • voeux

    L’Oiseau lire vous souhaite une année 2009 riche en belles  lectures

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      Illustration originale de Maurice Pommier                              

       

    L’oiseau

     

    Quand il eut pris l’oiseau,

    Il lui coupa les ailes.

    L’oiseau vola encor plus haut.

     

    Quand il reprit l’oiseau,

    Il lui coupa les pattes.

    L’oiseau glissa telle une barque.

     

    Rageur, il lui coupa le bec.

    L’oiseau chanta avec

    Son cœur comme chante une harpe.

     

    Alors il lui coupa le cou.

    Et de chaque goutte de sang,

    Sortit un oiseau plus brillant.

     

       Maurice Carême       « Poèmes à crier dans la rue »  Rue du monde

     

     

  • des filles et des garçons

    Marre du rose

    Nathalie Hense, Ilya Green

    Albin Michel jeunesse

    10,90 euros

     

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    « D’habitude, les filles, elles aiment le rose, seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux ! »

    Est-ce qu’on est vraiment une fille quand on aime le noir, les grues et les araignées ? Pourquoi Carl, qui est un garçon, ne pourrait-il pas être sensible, aimer les coccinelles et peindre des fleurs sur ses petites voitures ? La pétillante héroïne de cette histoire nous montre qu’il n’existe pas « des choses de garçon » et « des choses de fille », et que loin d’être un garçon manqué, elle reste un enfant, tout simplement. « Parce que moi, je trouve que je suis une fille réussie, même si j’aime pas le rose. Ça m’est égal… On n’est pas obligé. »

    Un très bel album, illustré avec brio par la jeune Ilya Green. A recommander à tous les parents !

     

                                                                           Elsa