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pièce de théâtre

  • Pacamambo

    79e44e27bff953f96b3b15c44f5899b1.jpgde Wajdi MOUAWAD, éditions Actes-sud junior - 5 €

    Au cabinet du psychiatre, Julie accepte finalement de se raconter. Raconter pourquoi elle est restée 19 jours planquée dans une cave avec son chien le Gros, auprès du corps en décomposition de sa grand-mère qui venait de mourir. Comment elle a voulu trouver le chemin qui mène à Pacamambo, le lieu de toutes les lumières, là où la mort a emmené sa chère Marie-Marie. Et puis au passage la trouver ELLE aussi, la mort, pour régler ses comptes avec elle. « Lui dire que de ne pas fermer les yeux de celle qu’elle tue, c’est comme partir de chez soi sans fermer la porte. Ca ne se fait pas. » Mue par sa colère, Julie va redécouvrir la légende de Pacamambo que lui racontait sa grand-mère, cherchant à en rassembler les fils qui lui permettront d’accepter la réalité plus sereinement. Cette courte pièce de Wajdi Mouawad, auteur libano-québécois, est écrite dans une langue crue qui rend compte de la révolte de cette jeune fille face à la mort d’un être cher. Une histoire que l’on reçoit comme un coup de poing (mais la mort ne l’est-elle pas, ELLE aussi ?). Or Pacamambo semble être un endroit si paisible, que cette lecture finit par mettre un peu de baume sur ces blessures de la vie…

  • Le Marin d'eau douce

    ac32d21fab9d5395845eb03c278c6b7f.jpgde Joël JOUANNEAU - éditions Actes sud-papiers - 9.50 €

    Pré-en-Pail. Un tout petit petit village « d’un peu plus moins de cent habitants ».
    Dans le château-chaumière, règne l’Enfant roi. Suffit qu’il claque les doigts, l’Enfant, et il obtient tout ce qu’il désire de ses domestiques (deux clébards et un âne).
    Mais ce jour-là, l’Enfant s’ennuie… Plus rien ne l’amuse. Alors il va lever le camp, c’est décidé, quitter Pré-en-Pail. D’une vieille horloge penchée sur le côté, l’en fera son canoe, l’Enfant. Le balancier sera sa rame et lui Corsaire sur les flots ! Et pas question de s’encombrer d’un équipage. L’Enfant, il part tout seul, c’est SON aventure. D’autant plus que juste là, derrière le carillon du canoe (entre temps baptisé le Pourquoi pas), l’Enfant va découvrir la cachette de sa presque sœur, une « mal née de la mauvaise heure ». Et ça, ça va tellement le secouer, l’Enfant, que le Pourquoi pas va chavirer et l’envoyer à la mer, pour ensuite être fait prisonnier de deux pirates ivrognes : Hic et Blup. A ses côtés il rencontrera l’Ardoizoo (un presqu’indien à tête d’aigle, un sans-papiers). Ensemble, ils vont tenter de s’échapper.

    Cette nouvelle pièce de théâtre de Jouanneau est une belle ode à l’enfance. Un texte qui fait penser à Peter Pan, par endroits, pour la candeur, la naïveté… Mais aussi un texte fort, et une langue riche qui joue avec les mots, les mots d’enfants, et ceux qui font grandir.