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  • L'embrigadement dans l'Histoire

     L'Histoire nous montre que des hommes ont su manipuler

    la jeunesse pour l'envoyer vers la mort,

    celle que l'adolescent subira ou donnera

     

    Envol pour le paradis

    Jean-Marie Defossez - Bayard Jeunesse - 11,90€

    DSC00879.JPGAllemagne 1942, Adolf Hitler règne en maître incontestable, Arthur, un jeune paysan, protégé par ses parents ignore tout du Nazisme, mais un jour il est obligé d’intégrer les jeunesses hitlériennes. Au début, grâce à son ami Heinz il résiste en faisant juste ce qu’il faut pour ne pas être sanctionné. Mais Heinz, avec sa tignasse charbon est un « sous homme », et un jour il sera emmené. C’est un déchirement pour Arthur et il se promet que jamais il ne deviendra nazi, que jamais il ne méprisera ceux qui sont différents de lui. Mais l’endoctrinement c’est aussi profiter des faiblesses des hommes et le lieutenant « Pleindegaz » lisant les lettres qu’Arthur envoie à ses parents (et qui jamais ne partent) sait que son rêve est de voler, et sa passion, les avions. Il va se servir de cette passion afin qu’Arthur accepte de donner le meilleur de lui-même pour devenir pilote. Peu à peu Arthur en vient à admirer Hitler et à accepter de donner sa vie pour l’Allemagne.

    Un roman intéressant car le parcours d’Arthur montre comment l’embrigadement peut changer un être humain et comment tant de jeunes ont accepté le nazisme.

     

    Une arme dans la tête

    Claire Mazard - Flammarion - Tribal - 10,50€

    DSC00873.JPGIl est le guerrier Conan l’Effaceur. Il a quinze ans. Il fuit pour se sauver des hommes qui l’ont enlevé il y a quatre ans, qui l’ont drogué, qui l’ont transformé en tueur et qui viennent de tuer son ami Wamba, enlevé en même temps que lui. Une rencontre salvatrice lui permet de fuir l’Afrique où sa vie est en danger. Il se retrouve en France pris en charge dans un foyer. Retour à l’école, projets d’avenir, Conan a retrouvé son vrai nom et doit enfouir son terrible passé.  Mais comment se libérer des images de mort qui le harcèlent, de la cruauté subie et donnée ? La rencontre avec la poésie d’Apollinaire ouvrira au jeune homme un pont vers une autre vie possible.
    Le récit écrit à la première personne déroule le drame du héros avec des phrases courtes, ciselées, passionnées, révoltées. Un ouvrage essentiel à faire lire aux adolescents, aux adultes, qui souligne sans y toucher l’importance des rencontres, de la littérature, de la poésie.

     

    Je t'enverrai des fleurs de Damas

    Frank Andriat - Mijade - 7,00€

     

    DSC00871.JPGRetour de vacances. Au collège une nouvelle qui fait l'effet d'une bombe:Wassim et Othmane 15 ans sont partis combattre en Syrie. Le roman commence par une lettre de Myriam où elle dit sa douleur, son incompréhension, Wassim était son ami, son amour et elle n'a rien vu venir. Un roman à plusieurs voix, les lettres de Myriam, ses réflexions, ses interrogations, sa peine, sa colère. Et à la réception des lettres, les réactions ,  l'émotion de son professeur de français surnommé « Bébé cougnou » . Nous partageons aussi les pensées des autres professeurs, des autres élèves et le journal de Youssef. Cet univers clos donne un éclairage extraordinaire sur l'embrigadement, sur la souffrance, l'incompréhension, la révolte de ceux qui restent.

    Je t’enverrai des fleurs de Damas, est une œuvre littéraire, paru en septembre 2014, un témoignage loin de la caricature souvent donnée des jeunes de banlieues. Wassim et Othmane, adolescents bien éduqués, appartiennent à de bonnes familles, ouvertes, cultivées :

    « J'ai l'impression que ma religion et mon dieu peuvent être utilisés par des gens mauvais et ça me cause une grande peine. Les paroles qui me guident peuvent aussi servir à tuer si on les entend mal, si on les lit mal. J'imagine que c'est ainsi que Wassim s'est fait piéger, lui, l'idéaliste qui rêvait d'un monde meilleur où chacun s'engage pour son prochain » Myriam

     

  • L'opéra volant Carl Norac et Vanessa Hié

    Carl Norac et Vanessa Hié

     

    livres,dédicaces,interview

     

    "Montrer la beauté est une façon de résister"

     

    Carl Norac et Vanessa Hié étaient à la librairie L'Oiseau Lire, samedi, pour dédicacer leur album, L'Opéra volant, paru aux éditions Rue du Monde. Entretien sur l'art et la liberté.

    Comment est née votre collaboration sur cet album ?

    Vanessa Hié : J'avais dessiné des portraits d'oiseaux costumés et je les ai montrés à Alain Serres (éditeur de Rue du Monde, ndlr). J'avais envie de travailler avec Carl Norac et Alain Serres m'a parlé de lui. Il lui a montré mes dessins.

    Et ces oiseaux vous ont fait penser à une troupe d'artistes...

    Carl Norac : Oui, quand j'ai vu ces oiseaux, leurs costumes, j'ai pensé à la liberté. Celle de l'oiseau et celle de l'artiste. Le tour du monde de cette troupe, d'abord mal perçue par les villageois avant d'être acceptée, montre bien l'importance de la culture.

    Comment avez-vous reçu le texte de Carl Norac ?

    Vanessa Hié : Comme une évidence ! Ces oiseaux costumés ne pouvaient vivre que dans une troupe de théâtre.

    Souvent, l'illustrateur dessine à partir d'un texte, dans cet album, c'est l'auteur qui a dû écrire à partir d'images. Est-ce une contrainte ?

    Carl Norac : Ces oiseaux m'ont plu, je les ai tout de suite imaginés dans une troupe d'artistes. Comme dans tous mes livres, il y a une part d'éléments autobiographiques. Quand j'étais jeune mes parents avaient une troupe de théâtre ambulant qu'on démontait et remontait. On écrit pour les enfants et pour la part de l'enfant qui est encore en nous. pour moi, l'important est de travailler la narration, la symbolique d'un texte et l'affectif pour faire passer certaines valeurs, pour qu'il y ait un contenu.

    Aujourd'hui, à la suite des attentats et du climat qui règne en France, pensez-vous avoir un rôle à jouer vis-à-vis des jeunes ?

    Vanessa Hié : On en a beaucoup parlé entre auteurs et illustrateurs. J'ai repensé à mon travail et si je n'ai pas le courage des caricaturistes, je pense que mon rôle est de rendre le monde moins moche.

    Carl Norac : Oui, montrer la beauté est une façon de résister. La provocation est un autre moyen.

    Vous aimeriez faire un livre pour expliquer aux plus jeunes ce qu'il s'est passé ?

    Carl Norac : Il y a dix ans, après les attentats de Madrid, j'ai écrit un livre, Le géant de la grande tour, qui parlait du terrorisme et des attentats du 11 septembre aux États-Unis. C'était une fable où la sagesse des hommes fait taire la violence. J'ai donné beaucoup d'interviews sur ce livre en France et en Belgique mais le livre ne s'est pas du tout vendu. Ce n'est pas facile d'entrer dans une librairie en demandant un livre sur le terrorisme...

    Alors comment en parler ?

    Il faut faire attention à ne pas faire un parallèle trop facile et mal perçu et surtout ne pas manipuler les enfants. Et depuis quelque temps, il y a des thèmes plus délicats à traiter. Regardez la polémique autour du livre Tous à poils (album sur la nudité dénoncé par l'élu UMP Jean-François Copé, ndlr)... Je pense qu'il ne faut pas se censurer, on peut aborder beaucoup de sujets dans les contes et surtout continuer à faire des livres drôles. Savoir prendre de la distance grâce à l'humour et savoir rire de soi.

    Entretien : Béatrice Cherry-Pellat

     

    Vous pouvez écouter l'émission concernant

    Carl et Vanessa

     ICI


     

     

  • Carl Norac et Vanessa Hié en dédicace

    Lire rend libre

    La liberté de la presse c’est la nôtre

     

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    difficile après ce mercredi noir de faire la fête

    pourtant la vie continue

    et nous vous invitons

    samedi 17 janvier

    à une rencontre dédicace

    avec

    Vanessa Hié et Carl Norac

    pour

    l’Opéra volant

    Un hommage flamboyant au monde des artistes, aux gens du spectacle…et à tous les amoureux du fascinant monde des oiseaux.

    full_opera-volant.jpg

    Oisel sort de son œuf complétement émerveillé par ce monde qui l’entoure. Et il le sait, quand il sera grand, il sera artiste ! Mais il faut bien gagner sa graine en attendant la célébrité. Maçon de nid, cueilleur de fruit ou gardien d’oisillons… Rien ne lui convient ! Une cigogne lui confie  un travail délicat, emmener Léna, une petite fille, à la ville. Sur la route difficile, Oisel et Léna font la connaissance d’une troupe d’artistes. Dès lors le chemin se fait en chantant et en dansant ! Mais la ville s’avère très peu accueillante pour les troubadours… L’oiseau et ses compagnons contraints d’abandonner l’enfant  partent sur les routes avec leur Opéra Volant, mais Oisel pense sans cesse à Léna.

    Un très beau texte de Carl Norac, poétique et sensible sur la vie d’artiste avec des personnages haut en plumes colorées ! De belles illustrations de Vanessa Hié qui maîtrise parfaitement sa technique de peinture et de collage. Le mélange des couleurs et des motifs donnent vie à cette troupe d’oiseaux artistes, dans un esprit victorien.

    Charlotte

     

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    L'Opéra volant

    Rue du monde

    22,90€

     

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     Carl et Vanessa

    Samedi 17 janvier de 11H à 12H

    et de 14H à 18H

     


     

  • Très belle année 2015

    Nous vous souhaitons pour cette nouvelle année

    bonheur, santé, lectures...

    de très belles lectures

     

     

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    « Je ne veux pas que ma maison soit

    murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées,

    mais qu’y circule librement la brise que

    m’apportent les cultures de tous les pays. »

    Gandhi

     

     

    in :Vive la liberté

    Poés’idéal

    Editions Bruno Doucey